Crise libyenne: Merkel invite le président algérien

La chancelière allemande, Angela Merkel a envoyé, lundi, une invitation officielle au Président algérien, Abdel Majid Tebboune, pour assister à une conférence que Berlin prévoit d’organiser afin de trouver une solution à la crise libyenne.

La télévision officielle algérienne a rapporté que Merkel a eu une conversation téléphonique avec le Président Tebboune au sujet des derniers développements de la crise libyenne, et les deux parties ont échangé leurs analyses sur la situation en Libye et les perspectives de solution dans ce pays.

Et d’ajouter que les positions des deux parties étaient concordantes sur la nécessité d’accélérer la recherche d’une solution politique à la crise.

L’Allemagne cherche à rassembler les pays concernés par la question libyenne lors d’une conférence à Berlin, afin de parvenir à une solution politique au conflit.

La date de la conférence n’a pas été précisée, mais les médias ont annoncé plus tôt qu’elle se tiendrait en janvier, après qu’elle ait été reportée plus d’une fois en raison de différends entre les dix pays invités (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France, Allemagne, Turquie, Italie, Égypte, Émirats arabes unis).

Les organisateurs de la conférence ont essuyé de vives critiques pour avoir exclu les parties libyennes en conflit, et certains des pays actifs dans le dossier libyen, comme l’Algérie, la Tunisie et le Qatar.

L’Algérie, voisin occidental de la Libye, faisait partie des pays qui avaient été précédemment exclus de la conférence, ce qui n’a pas manqué de provoquer la colère des autorités locales.

Le Président algérien avait déclaré, le mois dernier, dans son discours d’investiture, que son pays « refuse d’être exclu de tout processus de solution en Libye ».

La Libye est en proie à des troubles depuis 2011, lorsqu’un soulèvement sanglant soutenu par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a entraîné le renversement et la mort de l’ancien Président Mouammar Kadhafi, après plus de quatre décennies au pouvoir.

Depuis lors, les divisions politiques en Libye ont donné deux sièges de pouvoir rivaux – un à Tobrouk et un autre à Tripoli.

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