Des ONG crient: «Les violations commises en Égypte dépassent toute imagination»

Courrier arabe

Sept organisations humanitaires ont annoncé que les violations des droits de l’homme, commises en Égypte dépassaient l’imagination. Elles ont appelé les autorités à respecter la constitution et les lois nationales, et à œuvrer pour appliquer le principe de la souveraineté au niveau des pratiques législatives, exécutives et juridiques.

Mardi 10 décembre, lors d’un communiqué conjoint, publié à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’homme, les organisations ont signalé que «les violations, commises en Égypte, et particulièrement dans la région de «Sinaï» avaient dépassée toutes imaginations».

«Sous prétexte de lutter contre le terrorisme, les autorités égyptiennes s’élancent dans de terribles pratiques, allant des arrestations aléatoires et arbitraires, des disparitions forcées, et de la négligence médicale, jusqu’à la torture, et à la détention dans des conditions exécrables», ajouta le communiqué.

Il nota également que «les abus des autorités avaient ciblé les jeunes, les vieillards, les femmes, et même les enfants», et signala qu’au pays, en dénonçant de telles situations, les militants des droits de l’homme étaient poursuivis et parfois même interpellés.

Le communiqué conjoint insista sur le fait que «la justice et la liberté soient le seul bouclier, qui garantisse une protection durable des violations», et affirma que les organisations humanitaires devront défendre les droits des démunies, car l’absence de la dignité humaine entrave le développement des nations.

Notons que le communiqué a été signé par «Human Rights Monitor», ainsi que d’autres organisations humanitaires égyptiennes et européennes, dans le but d’attirer l’attention mondiale aux pratiques indignes, et de pousser la communauté internationale à agir, pour mettre terme à un supplice sans fin, dont souffre les détenus dans les prisons égyptiennes.

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