Dix journalistes égyptiens arrêtés en deux mois, selon un rapport de l’ANHRI

Courrier arabe

L’organisation non gouvernementale de défense des droits de l’homme « ANHRI » (Le réseau arabe d’information sur les droits de l’homme) a déclaré, jeudi dernier, que « dix (10) journalistes égyptiens ont été arrêtés ces deux derniers mois, malgré les recommandations nationales et internationales de libération des prisonniers par crainte de la propagation de la pandémie Covid-19 ».

L’ONG a également mentionné, dans un rapport publié sur son site web, que « les journalistes arrêtés durant la période du 18 Mars jusqu’au 18 Mai dernier pour des affaires d’opinion et d’expression sont: Lina Atallah, Sameh Hanin, Haithem Hassan, Moataz Abdelwahab, Mustafa Saqr, Khaled Ghanim, Ahmed Allam, Atef Hasballah, Mustafa Al-Assar, et Moataz Ouadnane », en ajoutant qu’une seule d’entre eux a été relâchée « après le paiement d’une amende de 2000 livres égyptiennes (environ 130 dollars américains), il s’agit de Lina Atallah, rédactrice en chef du journal « Mada Masr ».

Toujours selon le rapport, « les autorités égyptiennes ont récemment interdit les visites aux prisonniers ainsi que tout contact avec leurs familles, ce qui inquiète sur la sécurité des détenus ». Elle s’est inquiété de « la situation sanitaire dans les prisons qui risque de provoquer la propagation de la pandémie du coronavirus ».

Rappelons que les autorités égyptiennes sont régulièrement accusées par les défenseurs de droits de l’homme de censure et d’arrestations abusives de journalistes et activistes, ainsi que d’atteintes aux droits de l’homme et à la liberté d’expression, dans une vague de répression de l’opposition depuis le coup d’Etat militaire animé par al-Sissi en août 2013.

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