Égypte : Interpellation du journaliste qui annonça le transfert du fils d’al-Sissi, et l’affaire intrigue les médias

Courrier arabe

Le site russe «News ru» a affirmé que la Russie était l’une des parties, qui discutèrent la nomination du fils du président égyptien «Abdel Fatah al-Sissi» au poste de représentant militaire à Moscow, au moment où le site «Mada Masr» annonça l’arrestation du journaliste, qui annonça le transfert de «Mahmoud al-Sissi» vers Moscow.

«News ru» indiqua que le transfert de «Mahmoud al-Sissi» s’effectuait dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, et expliqua qu’il fut arrangé par «Vladimir Poutine» le président russe et «Abdel Fatah al-Sissi» le président égyptien.

Et parlant des raisons qui se trouvent derrière la décision, le site nota qu’«une affaire en relation avec le meurtre d’un jeune italien « Giulio Regeni», qui date de 2016, avait affecté l’image de «Mahmoud», spécialement que le cadavre de la victime avait été trouvé au bord d’une route, avec des traces de torture».

«Et même si les autorités avaient bien masqué les coulisses, et limité les informations à ce sujet, Mahmoud al-Sissi avait échoué au niveau de plusieurs autres affaires, ce qui poussa son père à l’isoler, pour calmer la tension à son encontre» avait-il expliqué.

Interpellation du journaliste qui annonça la nouvelle

Et dans ce contexte, le site «Mada Masr» a annoncé que les autorités égyptiennes avaient interpellé le journaliste «Chadi Zalet» (37 ans), racontant que «samedi le 23 novembre, des hommes armés inconnus se sont présentés à son domicile, et lui avait demandé de les suivre», et signalant qu’ils n’avaient présenté aucun mandat d’arrêt.

À son tour, «Qotb al-Arabi» le président de l’Observatoire Arabe de la Liberté des Médias, a affirmé que l’arrestation de «Chadi Zalet» était liée à l’article qu’il avait écrit au sujet de l’éloignement du fils du président égyptien.

«Qotb al-Arabi» signala, lors de propos rapporté au site «al-Jazeera.net», que «le jeune homme risquait de se trouver face à des enquêtes intenses, dans les chambres sombres et humides des services de renseignements, et qu’il risquait d’être torturé».

Il indiqua que «Chadi Zalet» était un autre nom, qui s’ajoute à tant d’autres de journalistes détenus, dans des conditions accablantes, sans que les responsables ne se soucient de leur situation.

Ainsi, l’Observatoire Arabe de la Liberté des Médias affirme que les autorités égyptiennes détiennent plus de 85 journalistes (femmes et hommes), et signale que plusieurs sont privés des moindres de leurs droits.

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