Égypte : Les proches des détenus d’«al-Akrab» proclament des enquêtes et dénoncent une lente mise à mort des autorités

Courrier arabe

En Égypte, les proches des détenus, dans la prison «al-Akrab» (le Scorpion), ont proclamé l’ouverture d’une enquête, au sujet des coulisses de la mort du journaliste «Mahmoud Abdelmajid Mahmoud Saleh», dénonçant un crime prémédité.

Lors d’un communiqué, diffusé à travers les médias, les proches des détenus ont noté: «Abdelmajid (46 ans) est décédé dans la prison 992, connue sous le nom «al-Akrab 1», dans le collectif des prisons de «Tora», victime des conditions inhumaines, que lui est ses codétenus subissaient».

Ils ont ajouté: «Nous appelons tous ceux qui prônent la liberté du peuple égyptien, de la communauté internationale et des ONG humanitaires à sauver les détenus dans la prison «al-Akrab» des griffes des autorités criminelles, où l’administration de la prison et le commissaire «Mohamed Chahine» suivent une politique de la lente mise à mort des détenus, à l’ombre du froid glacial, en appliquant une politique de famine et d’affaiblissement physique et moral».

Dénonciation des conditions de détention indignes

Les proches ont aussi signalé que «les détenus étaient privés de visite, et aussi de couvertures et de vêtements chauds, de sucre, de sel, leur offrant seulement des petites quantités de mauvaise nourriture».

Ils ont indiqué que les détenus vivaient comme dans un cimetière, et qu’ils étaient entassés dans les cellules, où ils étouffaient du manque d’oxygène et l’absence d’aération.

La mort de «Mahmoud Abdelmajid Mahmoud Saleh»

Le communiqué a aussi affirmé que «Mahmoud Abdelmajid Mahmoud Saleh» avait été victime d’une crise cardiaque, et qu’il avait passé une heure entière à se battre contre la mort.

Il raconta que les détenus avaient tenté de l’aider, et ont appelé les secours, qui avaient refusé de répondre à leurs appels, et qui n’étaient intervenus qu’après la mort de Abdelmajid.

Proclamations pour ouvrir une enquête

Les proches des détenus ont appelé à l’ouverture d’une enquête, pour débusquer les coulisses du crime prémédité, où plusieurs meurtres avaient été signalés auparavant.

Le communiqué demanda que «Mohamed Chahine», l’officier de la prison soit jugé, ainsi que les gardiens qui avaient refusé d’assister la victime.

Il appela également à ouvrir la prison «al-Akrab» pour que le procureur général et les ONG puissent tenir compte des faits, et rencontrer les détenus, afin de pouvoir améliorer leurs conditions.

Ils ont appelé les ONG humanitaires à se solidariser avec les détenus, et demandé aux autorités de «leur permettre, en urgence, d’avoir des vêtements chauds et des couvertures, d’améliorer la qualité de la nourriture, et de redistribuer les détenus dans des cellules moins encombrées».

Au final, le communiqué appela le procureur général à libérer les personnes détenues en vue d’enquête, sous la charge d’affaires combinées depuis des années.

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