Les autorités égyptiennes ont annoncé, mardi, la libération de 3022 prisonniers, à l’occasion de la célébration du Jour de la police.
Par voie de communiqué rendu public, le ministère de l’Intérieur, a indiqué que la libération des prisonniers intervient en application de la décision du président Abdel Fattah Al-Sissi, concernant la libération de certains des condamnés qui avaient rempli les conditions requises pour bénéficier d’une grâce, à l’occasion du Jour de la police, célébré le 25 janvier de chaque année.
Le ministère n’a pas fourni plus de détails sur les conditions permettant aux condamnés de bénéficier d’une grâce, indiquant que les commissions qui examinent les dossiers des prisonniers dans tout le pays ont donné droit de grâce à 3 022 détenus.
La même source n’a pas précisé si la liste des prisonniers libérés comprenait des opposants politiques. Cependant, le Caire a tendance de prétendre que tous ses prisonniers sont condamnés ou poursuivis dans le cadre d’affaires pénales, et qu’aucun d’entre eux n’est «détenu» pour des raisons politiques.
La libération des prisonniers intervient, en conjonction avec les appels nationaux et étrangers pour la libération des personnes en détention provisoire, à la lumière des craintes de la propagation de l’épidémie du coronavirus à l’intérieur des institutions pénitentiaires.
Cela coïncide également avec le dixième anniversaire de la révolution du 25 janvier 2011 qui a renversé le régime du président Hosni Moubarak (1981-2011).
