Human Rights Watch félicite les réformes introduites sur le code du travail au Qatar

Courrier Arabe

L’organisation humanitaire, Human Rights Watch (HRW), a félicité les réformes introduites sur le code du travail au Qatar, ainsi que les mesures entreprises par le gouvernement qatari, signalant que «cette initiative protégeait les droits des travailleurs notamment les résidents étrangers».

HRW déclara, lors d’un communiqué publié sur son site officiel, que « les réformes introduites par le gouvernement qatari sur le code du travail, le 8 septembre dernier, permettront aux travailleurs étrangers de changer de métiers sans avoir besoin de l’autorisation de leurs employeurs, et inciteront à l’augmentation des salaires de tous les employés, sans tenir compte de leurs nationalités».

Elle signala que «Doha était le premier des pays du Golfe à permettre à ses employés et à ses agents étrangers de changer d’emploi avant la fin de leurs contrats et sans avoir besoin de l’autorisation de l’employeur», tout en précisant que «le Qatar était le deuxième pays au Golfe, après le Koweït, à mettre en place un système de salaire minimum interprofessionnel garanti, en faveur des travailleurs étrangers».

«Les dernières modifications concernent également les travailleurs étrangers exclus précédemment de la protection judiciaire comme les femmes de ménage et les agents d’entretien», ajouta l’organisation.

L’application des réformes sera surveillée

Par ailleurs, l’adjoint du directeur du bureau du Moyen-Orient à HRW, Michael Page, signala que «ces réformes étaient les plus importantes au Qatar jusque-là», indiquant qu’« elles pouvaient modifier les conditions de travail et de vie des travailleurs étrangers si elles s’appliquaient réellement».

«Bien que ces changements rapprochent Doha de la promesse qu’elle avait donnée, nous devons suivre attentivement à quel point ils seront appliqués sur une étendue fixe», avait-il noté.

Des réformes remarquables

HRW a félicité les réformes introduites sur la loi qatarie de 2015, qui organisent l’entrée et la sortie des étrangers et leur séjour, et qui ont supprimé les textes qui imposaient précédemment à l’employé de présenter l’autorisation de l’employeur pour pouvoir changer de travail (Kafala).

Les nouvelles réformes dont il est question autorisent les travailleurs à mettre fin à leurs contrats s’ils le souhaitent, durant la période de stage ou après, à condition d’en informer l’employeur par écrit durant la période délimitée par la loi.

HRW avait précédemment évoqué les réformes introduites par le Qatar sur les lois qui régissent le marché du travail étranger, et qui avaient, à l’époque, accordé aux employeurs étrangers le droit de quitter le pays sans avoir besoin de l’autorisation de leurs employeurs.

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