Jérusalem Post: le président tunisien s’était excusé auprès du grand rabbin de Tunisie suite à une mauvaise interprétation de ses déclarations

Courrier arabe

Le journal hébreu, Jerusalem Post, a signalé que le président tunisien, Kaïs Saïed, s’était excusé auprès du «grand rabbin de Tunisie, Haim Betan, au sujet des déclarations où il avait porté les Juifs du pays pour responsables des derrières protestations et violences déclenchées en Tunisie», au moment où la Présidence tunisienne a affirmé que «l’affaire fut mal interprétée par des parties douteuses».

Le journal israélien a signalé que «la conférence européenne des rabbins était inquiète au sujet des déclarations du président tunisien», tout en parlant d’une affaire de religion qui cible la minorité juive de Tunisie.

La Présidence tunisienne dénonce des mauvaises interprétations

Dès lors, la Présidence tunisienne a publié, mercredi, un communiqué, niant le fait que le président ait accusé les Juifs et accusant «des parties (sans donner de noms) de divulguer des mensonges et de prétendre être ce qu’elles ne sont pas au service d’objectifs politiques connus par tous».

«Le Président n’a évoqué aucune religion, et aucun motif ne justifie l’interprétation qui évoqua l’affaire des religions, à l’ombre des protestations», avait souligné le communiqué, en affirmant que «l’affaire des religions ne fut et ne sera jamais évoquée en Tunisie».

Il indiqua également que «Saïd avait eu un appel téléphonique, avec le grand rabbin, lors duquel il signala que les Juifs tunisiens était des citoyens jouissant de la protection de l’état tunisien tout comme tous les autres citoyens».

«Lors de l’appel, Saïed avait aussi tenu à rappeler sa position fixe à l’égard de l’affaire palestinienne et avait précisé la différence entre la liberté de culte et le droit du peuple palestinien sur ses terres», avait-il ajouté.

Le communiqué indiqua aussi que «Saïed s’était rendu à la synagogue juive à Djerba, où il avait rencontré plusieurs citoyens tunisiens juifs», soulignant que «les relations entre les autorités et les communautés religieuses au pays se portaient à merveille».

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