La justice libyenne à la chasse aux auteurs des crimes de Tarhounah

Courrier arabe

Le procureur général libyen, Seddik al-Sour, a indiqué mardi, que «plusieurs personnes accusées d’avoir commis des crimes à Tarhounah ont été interpellées», et affirma «qu’il avait lancé des mandats d’arrêt à l’encontre d’autres suspects».

La chaîne libyenne, Libya al-Ahrar, avait indiqué selon Seddik al-Sour, que «les massacres collectifs ne sont pas oubliés avec le temps, et ne se couvrent pas par les résolutions politiques, mais selon les lois strictes appliquées au pays».

Il avait ajouté : «Nous mettons toujours des pressions aux autorités, pour qu’elles interpellent les criminels responsables des charniers de Tarhounah», affirmant que «la justice suivait l’affaire».

Il avait indiqué «avoir gelé les comptes bancaires de plusieurs accusées, et avoir lancé des mandats d’arrêts contre plusieurs suspects».

Les charniers qui ont secoué Tarhounah

Depuis que la ville de Tarhounah a été libérée de la domination des milices de Khalifa Haftar, par les forces du GNA (Gouvernement d’union nationale), les autorités au pouvoir se sont lancées à la recherche des centaines de civils portés disparus.

Des charniers, contenant les dépouilles de centaines de civils sauvagement assassinés, furent alors repérés dans plusieurs endroits de la ville, mais l’identification des victimes est toujours en cours.

En mars dernier, le comité libyen pour la recherche et la reconnaissance des disparus avait indiqué que «3650 personnes, de différentes villes libyennes, été portées disparus, depuis que le pays a sombré dans la guerre».

Le procureur n’a pas révélé l’identité des personnes interpellées, ni leur appartenance militaire, dans un temps où les familles des victimes espèrent que «la justice soit sévère avec les criminels».

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