Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a annoncé, lundi, que la participation de son pays à ce qui a été désigné comme le « Sommet du Néguev » n’a pas pour but de créer une alliance ou d’être dirigée contre une quelconque partie.
C’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue par le chef de la diplomatie égyptienne au Caire, avec son homologue qatari, Mohammed Abdel Rahman Al Thani, qui est actuellement en visite en Égypte peu après la conclusion du « Sommet du Néguev » dans le sud d’Israël.
Lundi, les ministres des affaires étrangères des États-Unis d’Amérique, d’Israël, d’Égypte, des Émirats arabes unis, du Bahreïn et du Maroc, ont conclu leurs réunions de deux jours dans le Néguev, dans le sud d’Israël, en annonçant la poursuite du renforcement de leurs relations et la création d’un « forum permanent entre les pays participants. »
En réponse à une question sur le « Sommet du Néguev », Shoukry a déclaré : « Il est lié au renforcement du processus de paix. »
Et d’ajouter : « Il n’est certes pas nécessaire que la participation de l’Égypte (au sommet) vise à établir une quelconque alliance ou à être dirigée contre une quelconque partie. »
S’agissant de la situation actuelle en Libye, le ministre des affaires étrangères du Qatar a déclaré que la position de son pays « est identique à celle de l’Égypte, à savoir soutenir une solution politique conduisant à des élections libres et transparentes. »
Et le chef de la diplomatie qatarie d’ajouter : « Nous ne voulons pas assister à des divisions qui pourraient conduire à une escalade ou à une action militaire en Libye, nous souhaitons qu’il y ait une situation de stabilité, et nous espérons que nos frères libyens parviendront à un consensus à même de les mener à une issue positive. »
