La Qatar salue les pays qui soutiennent la médiation koweïtienne qui vise à résoudre la crise du Golfe

Courrier arabe

Le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohamed bin Abderrahmane al-Thani, a salué les pays amis, qui soutiennent la médiation du prince du Koweït, le cheikh Sabah al-Ahmed al-Jabir al-Sabah, dans le but de résoudre la crise du Golfe.

Lors d’une brève conférence de presse, tenue mercredi avec son homologue allemand Heiko Maas, à Berlin, Abderrahmane al-Thani a salué les pays amis du Qatar, et les a remercié «pour le solide soutien qu’ils ont accordé à la médiation koweïtienne qui tente de résoudre la crise du Golfe».

Rappelons que quelques jours après que le Qatar avait annoncé l’échec des efforts fournis pour résoudre la crise, indiquant que sa main était toujours tendue au dialogue, le vice-ministre koweïtien des Affaires étrangères annonça: «Le Koweït n’a pas perdu espoir malgré la complexité de la tâche», tout en affirmant que «son pays comptait poursuivre sa mission comme médiateur pour résoudre la crise du Golfe».

L’Afghanistan au cœur du sujet

Dans un autre contexte, le MAE du Qatar a affirmé que l’accord de paix, signé à Doha, entre les talibans et les Etats-Unis, «promettait une opération de paix totale en Afghanistan».

Al-Thani se montra très confiant au sujet de l’application de l’accord historique, paraphé samedi dernier pour mettre fin à la guerre en Afghanistan, qui déchire le pays depuis 2001, date de l’invasion américaine au pays.

Les deux parties engagées étaient également soulagées, à l’idée de pouvoir enfin ramener le calme dans une zone agitée, depuis déjà trop longtemps, par les conflits armés entre les troupes gouvernementales et internationales dirigées par Washington, et les talibans rebelles, et où des milliers de victimes civils avaient péri.

Notons toutefois que «les talibans contrôlent 59 des 407 unités administratives afghanes, et jouissent d’une importante influence au niveau de 119 autres», selon un rapport de bureau américain pour la reconstruction de l’Afghanistan, qui souligna que l’application de l’accord dépendrai de l’engagement réel des différentes parties sur terrain.

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