La trêve annoncée au Yémen se fait saluée par les pays arabes  

Courrier arabe

Les différents pays arabes ont salué la trêve annoncée au Yémen, par l’Envoyé spécial de l’ONU au pays, Hans Grunberg, espérant «qu’elle soit le premier pas vers un cessez-le-feu permanent au pays».

Grunberg avait annoncé vendredi que «les parties en conflit au pays avaient accepté de conclure une trêve de deux mois, à compter de samedi 2 avril».

«Les parties ont accepté de mettre fin à toutes les opérations militaires offensives aériennes, terrestres et maritimes à l’intérieur du Yémen et à travers ses frontières. Elles ont également accepté que des navires pétroliers entrent dans les ports de Hodeïda et que des vols commerciaux opèrent à l’aéroport de Sanaa vers des destinations prédéterminées dans la région. Elles ont en outre convenu de se rencontrer sous mes auspices pour ouvrir des routes à Taiz et dans d’autres gouvernorats du Yémen. La trêve peut être renouvelée au-delà de la période de deux mois avec le consentement des parties», avait déclaré Grunberg à la presse.

Les pays arabes sont optimistes 

Dès l’annonce de la nouvelle, les Émirats arabes unies et l’Arabie saoudite ont salué les efforts de Grunberg. Riyad affirma son soutien à l’approbation de la trêve faite par le gouvernement yéménite et par la Coalition du soutien pour la légitimité au Yémen.

Aussi, le Sultanat d’Oman, un des médiateurs en intervention pour résoudre la crise au Yémen, a signalé qu’«il avait l’intention de continuer ses efforts aux côtés des Nations unies et des parties concernées, dans le but de mettre fin à la guerre et de conclure une résolution politique totale».

Le Bahreïn signala pour sa part que «la trêve était un pas important vers la fin de la guerre et l’installation d’une résolution politique au pays», saluant «la coalition arabe et des parties yéménites pour avoir collaboré avec les Nations unies».

Le Qatar avait aussi salué la trêve, et espéra «qu’elle puisse être le fondement d’un cessez-le-feu permanent au pays».

De son côté, l’Iran a signalé «qu’il espérait que ce pas puisse être le premier pas vers un cessez-le-feu permanent, sur le chemin d’une résolution politique de la crise au Yémen».

L’Égypte avait aussi salué la trêve, espérant qu’elle puisse motiver les efforts qui tentent de trouver une résolution à la crise au pays».

La Jordanie avait salué «l’évolution positive signalée au niveau du dossier yéménite», appelant les différentes parties à construire sur cette initiative pour que l’opération politique avance».

Djibouti avait aussi salué l’annonce de la trêve, appelant les parties yéménites à «se baser sur le dialogue pour sauver le peuple yéménite».

De même, la Ligue des pays arabes, le CCG (Conseil coopératif des pays du Golfe), ainsi que l’Organisation de la coopération islamique ont salué la trêve, tout en espérant qu’elle puisse réduire la souffrance du peuple yéménite.

La trêve avait aussi été saluée par plusieurs pays étrangers, dont la Turquie, qui avait salué la trêve et espéra que cette initiative positive soit suivie d’un cessez-le-feu permanent et du lancement d’une opération politique».

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