Le ministre qatari des Affaires étrangères à Kaboul, pour discuter avec le Premier ministre afghan

Courrier arabe

Le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani, est allé dimanche à la rencontre du Premier ministre afghan, nommé récemment par les Talibans, marquant la première visite organisée par un responsable étranger à Kaboul.

Un communiqué publié par le ministère qatari des Affaires étrangères a indiqué : «Lors de sa réunion avec le Premier ministre afghan, le molla Mohamed Hassan Akound, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani a demandé aux responsables afghans d’impliquer toutes les parties afghanes à la réconciliation nationale».

Le communiqué avait noté : «Le cheikh Mohamed bin Abderrahman al-Thani et le Premier ministre afghan ont discuté les moyens pour renforcer la paix en Afghanistan, et ont parlé des dispositifs permettant d’assurer la liberté de la circulation et du voyage pour tous».

Le ministère ajouta plus tard: «Les deux responsables avaient aussi souligné l’importance de renforcer les efforts pour lutter contre les organisations terroristes qui menacent la stabilité de l’Afghanistan», et précisa que «le ministre qatari avait rencontré Abdullah Abdullah, un haut responsable au gouvernement afghan, ainsi que l’ancien président Hamid Karzai».

De sa part, le porte-parole des Talibans, Souhail Chahin, a signalé que «le ministre qatari avait rencontré le Premier ministre et plusieurs ministres afghans».

«La réunion a traité les relations bilatérales, les aides humanitaires, le développement économique et l’interaction avec l’occident», avait-il mentionné sur le communiqué qu’il avait lancé.

Chahin ajouta : «La direction de l’émirat islamique a remercié le Qatar pour son soutien accordé au peuple afghan», rappelant que «Kaboul insiste à ce que l’accord historique de Doha soit respecté par toutes les parties».

Il est à rappeler que le Qatar est l’un des pays qui ont joué un rôle important sur la scène afghane, et plusieurs parties internationales ont reconnu l’importance de l’intervention de Doha au niveau du dossier.

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