«Le Qatar à la défense des droits des peuples arabes, les Émirats arabes unis les combattent», indique un rapport américain

Courrier arabe

The Berkley Center for Religion, Peace, and World Affairs, affilié à l’université américaine, George Town, a déclaré que le Qatar était une force régionale à la défense des droits des peuples arabes, contrairement aux Emirats arabes unis (EAU) qui les ont combattus dans plusieurs pays.

Le centre signala, lors d’un rapport qu’il a publié sur son site officiel, que «le Qatar avait tenté de combler le vide régional, après le recul de l’Égypte, de l’Irak et de la Syrie», indiquant que «Doha tentait de soutenir les attentes populaires, depuis 2011, spécialement grâce à al-Jazeera, qui était à l’époque le parloir des populations à la recherche de la liberté».

«De leur part, les EAU, qui travaillent à diffuser une version du pardon et du dialogue inter-religieux, se sont opposés au mouvement islamique politique, partout dans le monde, se sont impliqués en Libye et au Yémen, et ont influencé la situation en Égypte», nota le rapport.

Aussi, il estima que «la période qui s’est étendue entre 2011 et 2013 avait déclenché des conflits entre Doha et Abu Dhabi», tout en soulignant que «les deux capitales avaient pris l’habitude de dessiner les caractères de la politique dans le Golfe, et ce à travers leur deux réactions différentes affichées lors du printemps arabe».

Il ajouta : «La direction émiratie avait combattu l’islam politique en force, car pour elle il menaçait la stabilité nationale et régionale, spécialement après que des islamistes émiratis avaient signé, en 2011, une demande proposant une réforme politique modeste aux EAU».

Il signala aussi : «Abu Dhabi s’est impliquée pour repousser les mouvements islamiques dans toutes les régions du Moyen-Orient et en Afrique du Nord, faisant appel à différentes parties, ce qui a chamboulé la politique égyptienne, durant la période post-Mubarak».

Le rapport s’est également intéressé à la vision du prince héritier des EAU, Mohamed ben Zayed, soulignant «que ce dernier estimait que les islamistes aux EAU et dans la région seraient une menace potentielle, s’ils obtiennent une chance politique, comme fut le cas en Afrique du Nord en 2011».

Il estima de ce fait, que «l’élément fondamental des lettres émiraties, qui ciblent le public local et international, était l’adoption et l’exploitation des versions centrées sur la propagation d’un islam non politique, au moment où les hommes de religion se chargent de présenter la légitimité religieuse en faveur de la politique émiratie».

«Cette caractéristique s’est faite ressentie, en 2017, lors d’une lettre ouverte envoyée aux églises. Elle fut signée par 138 prédicateurs, et fut lancée par le prédicateur al-Habib al-Jafri», précisa le rapport, en rappelant qu’«Abu Dhabi avait exploité les hommes de religion pour améliorer l’image de l’accord de paix conclu avec les Israéliens».

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