Le Qatar en 2020, bilan d’une année marquée par les exploits

Courrier arabe

Durant l’année 2020, le Qatar a pu réaliser une série d’exploits au niveau politique, a su faire face à la crise sanitaire avec le minimum de dégâts et a su renforcer son économie et sa force militaire.

La crise de la Covid-19

Comme la majorité des pays au monde, le Qatar a été touché par le coronavirus, mais les autorités ont su y faire face, organisant un haut comité pour gérer la crise et contenir ses évolutions.

Doha a également entrepris une série de mesures, sur plusieurs niveaux, pour protéger les citoyens et les résidents, tout en limitant la propagation du virus.

Durant la pandémie, la compagnie Qatar Airways a su montrer sa force, travaillant tout au long de la crise à transporter plus de 800 mille voyageurs, et menant plus de 15 mille vols, vers plusieurs pays du monde.

La compagnie a également organisé un pont aérien pour transporter les vivres et les médicaments, vers plusieurs régions du monde, dans un temps où la majorité des compagnies aériennes se sont arrêtées.

Au niveau politique

Au niveau politique, lors de la cérémonie d’ouverture de la 49° session du conseil consultatif du pays, l’émir Tamim ben Hamad al-Thani avait annoncé octobre 2021 comme date des futures élections du conseil.

De même, la médiation internationale qatarie a marqué des points exceptionnels, en réussissant à résoudre des crises mondiales, et en participant à installer la paix en Afghanistan, grâce à l’accord de paix de Doha, signé en mars entre les Afghans et les Américains.

Des accords internationaux

Au niveau des accords internationaux, le Qatar a signé, en 2020, dix accords avec la Turquie, dans différents domaines. De même, le Fonds souverain turc a signé un accord avec le dispositif de l’investissement qatari, marquant une alliance historique entre les deux pays.

En octobre, Doha a signé un accord sécuritaire avec le Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), dans le but de renforcer la collaboration sécuritaire entre les deux pays.

Renforcement de la force militaire

Doha a également pensé à renforcer sa force militaire, annonçant, en octobre, avoir reçu un navire de guerre commandé chez les Turcs, dans le cadre d’accords militaires conclus précédemment entre Doha et Ankara.

En juin, une flotte de Typhoons appartenant à la Royal air force britannique, a survolé les airs qataris, revenu en décembre pour des manœuvres conjointes organisées avec les forces qataries.

Aussi, le ministère qatari de la Défense a signé un accord militaire avec son homologue américain, en décembre, liant les activités maritimes et les travaux du port de Doha, à une stratégique collaboration américaine, dans le cadre de relations engagées entre les deux pays.

La lutte contre le terrorisme

En décembre, le ministre des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed ben Abdurahman al-Thani a inauguré «le Centre international de l’application des visions comportementalistes pour la lutte contre le terrorisme», signalant que le Qatar s’est engagé pour renforcer la lutte contre le terrorisme.

Aussi, le 18 février, Doha a signé un accord avec les Nations unies, pour fournir un cadre de collaboration et renforcer le rôle des parlements à repousser le terrorisme, en vue de fonder «le Bureau des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme», et dont le siège sera à Doha.

La crise du Golfe

En 2020, le blocus imposé au Qatar s’est poursuivi, avec quelques progrès marqués grâce à la médiation menée par le Koweït.

Et alors que le Qatar a fait part d’une flexibilité pour résoudre la crise, les pays originaires de son blocus ont fini par céder à la proposition du Koweït, en attendant le sommet du 5 janvier 2021, qui sera, selon les observateurs, «porteur de nouvelles évolutions».

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