Le Qatar expose les violations humanitaires commises par les Émirats arabes unis depuis le début du blocus

Courrier arabe

Le Comité des droits de l’homme au Qatar (NHRC) a déclaré, samedi, avoir archivé plusieurs des violations humanitaires commises par les autorités des Émirats arabes unis (EAU), à l’encontre des citoyens et des résidents qataris, depuis que le blocus fut imposé au Qatar, en juin 2017.

Depuis Doha, «Ali bin Samikh al-Marri», le président du NHRC, a déclaré, à l’occasion de la réunion dédiée au droit de l’homme en temps de crises, dont les détails sont publiés sur le site du comité: «Le nombre des violations commises par les EAU, depuis que le blocus a été imposé au Qatar, a éteint les 2105 violations», affirmant que les EAU continuaient toujours à violer les droits des citoyens et des résidents qataris.

Il signala que Doha avait enregistré 1212 violations des décisions imposées par la Cour pénale internationale (CPI), «seulement après une année et demi de leur décret», avait-il précisé.

Les EAU peu préoccupés pour leurs engagements humanitaires

«Les autorités qataries n’ont pris aucune procédure arbitraire similaire à celles prises par les EAU. Le Qatar a fait de son mieux, pour contenir la crise et épargner ses impacts négatifs aux citoyens et aux résidents, dont des ressortissants émiratis en font partie», avait-il ajouté lors d’un deuxième rapport, en signalant que son pays n’avait pas rendu le mal par le mal.

«Ali al-Marri» ajouta: «Les autorités des EAU n’ont pas créée un mécanisme clair, pour appliquer les décisions de la CPI, protéger les victimes et assurer que les violations cessent», expliquant que «ceci confirmait que les EAU continuaient à placer les obstacles et à prendre les mesures de sanction à l’encontre des citoyens et des résidents qataris, ignorant leurs promesses et leurs engagements à respecter les décisions de la CPI».

Les violations saoudiennes aussi bientôt exposées

«Al-Marri» indiqua également qu’un rapport au sujet des violations continuelles des autorités saoudiennes, envers les droits des citoyens et des résidents qataris, sera bientôt annoncé, et signala que le document sera présenté au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale.

Rappelons toutefois que la crise du Golfe a été déclenchée, en 2017, dès que Riyad, Abu Dhabi, Manama et le Caire avait imposé un blocus à Doha, après l’avoir accusé de terrorisme.

Des diffamations constamment niées par Doha, qui affirme que ces 4 pays cherchent à contrôler sa souveraineté et ses choix diplomatiques.

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