L’émir du Qatar insiste sur le dialogue inconditionnel pour résoudre la crise du Golfe et s’adresse à Israël  

Courrier arabe

L’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a signalé, mardi, que «le dialogue inconditionnel était le seul moyen pour résoudre la crise du Golfe», indiquant «qu’il était impératif qu’Israël s’engage à respecter l’accord arabe pour la paix afin de résoudre l’affaire palestinienne».

Lors de son discours prononcé devant l’Assemblé générale des Nations unies, le cheikh Tamim signala que «son pays, malgré le blocus qui lui fut imposé, avait activement participé au travail international déployé pour résoudre les différentes crises».

Il ajouta : «3 ans après le blocus illégal imposé au Qatar, nous continuons d’avancer vers le développement dans tous les domaines», en notant que «durant le blocus, son pays avait renforcé les normes d’une politique, fondée sur le respect des lois internationales et de la charte des Nations unies, notamment le principe du respect des souverainetés et le refus des ingérences étrangères».

«À partir des responsabilités éthiques que nous avons envers notre peuple, nous affirmons, comme nous l’avions fait auparavant et comme nous le ferons toujours, que le dialogue inconditionnel fondé sur les intérêts communs et le respect de la souveraineté des nations est la seule solution possible pour résoudre cette crise», avait-il déclaré, en indiquant que «le blocus a déclenché la crise du Golfe et son levé favorisera sa résolution».

Par l’occasion le cheikh Tamim a remercié l’émir du Koweït, le cheikh Sobah al-Ahmad al-Jaber al-Sobah, «pour les efforts qu’il a fourni dans le but de résoudre la crise, ainsi que les pays amis».

La Palestine

Au sujet de la Palestine, le cheikh Tamim signala «qu’Israël devait s’engager à respecter l’accord arabe pour la paix comme condition pour résoudre l’affaire palestinienne et établir une paix juste et équitable».

«Les arrangements qui ne tiennent pas compte de ces références ne réalisent pas la paix même s’ils sont nommés «paix». Ils peuvent avoir des finalités autres que la résolution équitable de l’affaire palestinienne et autre que la réalisation de la paix totale et durable», avait-il insisté.

Il ajouta : «Le fait que l’affaire palestinienne reste sans résolution équitable et qu’Israël continue à placer les colonisations et à créer des sites sur les terres occupées sans que personne ne s’y oppose soulève une grande interrogation au sujet de la crédibilité de la communauté internationale et ses institutions».

Et au sujet de la crise au Yémen, le cheikh signala qu’«un dialogue entre les Yéménites serait le seul moyen pour arranger la situation», soulignant «qu’il devait tenir compte des résolutions du dialogue national, de l’initiative du Golfe et des décisions du Conseil de sécurité liés, notamment à la décision n° 2216».

Aussi, concernant la situation en Libye, le cheikh Tamim affirma «avoir accueilli l’accord du cessez-le-feu avec soulagement, appelant les parties à activer l’opération politique, selon l’accord de Skhirat pour établir une résolution politique totale qui préserve la souveraineté de la Libye, l’union de ses terres et son indépendance et qui conserve ses richesses», tout en soulignant que «toutes les parties devaient comprendre qu’il était impossible d’utiliser la force pour imposer un régime militaire en Libye».

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