Plusieurs pays étrangers ont déclaré «qu’ils comptaient transférer leurs ambassades depuis Kaboul vers Doha, tenant compte du rôle important joué par le Qatar sur la scène afghane».
L’agence de presse qatarie (QNA) avait indiqué que «le ministre hollandais des Affaires étrangères, Sigrid Kaag, avait déclaré, lors d’une conférence de presse organisée mercredi, à Doha, que son pays avait accepté de transférer l’ambassade des Pays-Bas se trouvant à Kaboul vers Doha», indiquant que «les Pays-Bas avaient rejoint les États-Unis, et le Royaume-Uni qui avaient annoncé la même décision».
Aussi, l’agence de presse américaine, Associated Press, avait précisé que «le MAE japonais, Toshimitsu Motegi, avait déclaré mardi, que Tokyo avait transféré temporairement son ambassade depuis l’Afghanistan vers la Turquie, avant de l’installer définitivement au Qatar où les Talibans disposent d’un bureau politique».
De sa part, la porte-parole de la Maison-Blanche avait indiqué, lors de la conférence de presse quotidienne que «Antony Blinken, le secrétaire d’État des États-Unis, travaillait avec les Qataris, pour installer une représentation diplomatique américaine permanente, qui sera chargée de mettre en œuvre les politiques américaines envisagées avec l’Afghanistan».
Aussi, dès son arrivée à Londres, l’ambassadeur britannique en Afghanistan, signala que «son pays prévoyait de transférer sa mission diplomatique de Kaboul vers Doha», affirmant que «des collaborations étaient en cours avec les Qataris, pour que l’ambassade ouvre ses portes le plus vite possible».
Dans ce contexte, les observateurs expliquent que «les transferts des ambassades étrangères vers Doha, prouve la crédibilité du Qatar comme acteur actif sur la scène afghane, au niveaux politique, humanitaire et sécuritaire».
«Le Qatar s’est prouvé comme médiateur digne de confiance, en ayant traité avec les Talibans avec transparence», avaient-ils ajouté.
