Les Émirats arabes unis et Israël envisagent de creuser un canal menaçant l’économie de l’Égypte qui crie sa colère

Courrier arabe

Des sources arabes et égyptiennes ont raconté que «des conflits avaient éclaté entre l’Égypte et les Émirats arabes unis (EAU), à l’ombre de discussions lancées par Abu Dhabi avec Tel-Aviv, afin de creuser un canal pour lier la mer Rouge à la mer Méditerranée», précisant que ce plan «menaçait l’activité du canal Suez et mettait en péril l’économie égyptienne».

Selon le journal al-Araby al-Jadeed, les sources avaient affirmé que «les administrations égyptiennes étaient en colère, à cause des plans émirato-israéliens».

«Les mouvements émirato-israéliens sont dangereux car ils menacent l’activité du canal Suez, qui représente une entrée importante pour l’économie égyptienne», avaient-elles précisé.

Elles ont expliqué : «Le nouveau canal qu’Israël prévoit de creuser commencera dans la mer Méditerranée, dans un point situé sur les terres palestiniennes occupées et s’étendra vers la mer Rouge arrivant à la ville d’Eilat qui se trouve au golfe d’Aqaba, d’où le passage sera possible après que l’Égypte a concédé la propriété de l’île de Tiran au profit de l’Arabie saoudite».

L’économie égyptienne menacée

Les sources avaient également souligné «qu’après que le Caire ait pris conscience de la menace qui mettait en péril son économie, elle a lancé des communications avec l’Arabie saoudite, demandant à Riyad d’intervenir pour stopper les plans émiratis car l’Arabie saoudite avait de l’influence sur Abu Dhabi, et pouvait mettre la pression à Tel-Aviv qui espère normaliser ses relations avec elle».

Elles ont ajouté : «La colère domine la direction des forces armées, après que l’information s’est répandue», indiquant qu’elle avait déclaré : «Nous réalisons que le plan est en phase de négociation, mais si Abu Dhabi l’adopte, il fera office d’un couteau pointé dans le dos de l’Égypte».

Rappelons qu’en 2017, le journal officiel égyptien avait publié une déclaration, annonçant que «le Caire avait approuvé un accord pour délimiter les frontières maritimes entre l’Égypte et l’Arabie saoudite», et indiquant «le transfert de la propriété des deux îles stratégiques de Tiran et de Sanafir qui se trouvent en mer Rouge au profit de l’Arabie saoudite».

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