Liban: le bilan des victimes s’alourdit à 22 morts suite à l’explosion d’un camion-citerne

Le nombre de victimes de l’explosion du camion-citerne survenue dimanche au Akkar, dans le nord du Liban est passé à 22 morts. 79 blessés ont également été signalés, selon le ministre libanais de la Santé, Hamad Hassan.

Des médias locaux ont rapporté que le ministre avait fait savoir que la majorité des blessés de l’explosion étaient dans un état critique.

Un premier bilan relayé par l’agence nationale de l’information (ANI) faisait état d’au moins 20 morts et 80 blessés, dans la ville d’Al-Talil.

L’ANI a déclaré que toutes les victimes avaient été transférées aux hôpitaux Al-Youssef Halba et Akkar-Rahal dans la ville de Cheikh Mohamed, à l’hôpital Al-Salam à Tripoli et Sayidat Al-Salam à Qobayat et à l’hôpital Al-Jiitaoui à Beyrouth.

La même source a ajouté qu’une opération de recherche d’éventuelles personnes disparues, à proximité du lieu de l’explosion du camion-citerne, avait été menée par des éléments de l’armée, de la Croix-Rouge, de la Défense civile ainsi que de l’appareil d’urgences et des secours de Tripoli.

Et d’indiquer que les habitants de la région avaient lancé un appel au don du sang dans les hôpitaux pour venir en aide aux grands brûlés, dont l’état de santé est critique.

L’agence a également souligné que les circonstances de l’explosion étaient encore floues, dans l’attente des résultats de l’enquête et des témoignages des blessés.

Le maire d’Al-Talil, Joseph Mansour, où avait eu lieu la catastrophe, a cependant indiqué qu’une personne avait allumé un briquet sur place, d’après des médias locaux.

Depuis samedi, un déploiement sécuritaire important a été observé dans les stations-service de plusieurs régions libanaises, dont les propriétaires cachent les carburants à des fins de spéculation pour les vendre à des prix élevés.

Le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, avait refusé, le jour même de revenir sur une récente décision de lever les subventions sur les carburants en dépit de la colère et des inquiétudes des Libanais, selon des médias locaux.

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