Les forces de protection du sud ont affirmé, dans un communiqué, que l’opération de remettre la base aérienne du sud libyen, du contrôle de Khalifa Haftar, à la légitimité du Gouvernement d’union nationale (GNA) a été accomplie «suite aux ordres du chef suprême de l’Armée libyenne, Fayez Al-Sarraj».
Le communiqué a déclaré que les forces de protection du sud, fidèles au GNA, se sont infiltrées dans la base militaire au sud libyen et avaient fait tomber des morts et des blessés parmi les milices de Khalifa Haftar.
Il a aussi annoncé que les forces se sont emparées des armes et des munitions, pour ensuite détruire la base avant de se retirer de la zone.
L’acquisition de la base signifie que les milices de Khalifa Haftar sont désormais coupées de ravitaillement et de provisions, d’autant plus qu’elles avaient annoncées, dans un communiqué, que la base aérienne de « Tam’hent » a subit une attaque armée des forces du GNA.
Haftar enchaîne les déficits et semble s’affaiblir de jour en jour, ses mouvements se révèlent limitées et aléatoires, une désorientation qui pourra annoncer la fin proche d’un conflit qui a infligé des peines à des centaines de civiles.
Plus de 18 mille personnes ont fui Tripoli, dans un temps où le GNA avait annoncé son incapacité à les retenir et avait averti que « des milices de Haftar pouvaient s’infiltrer parmi les réfugiés pour tenter de rejoindre l’Europe ».
Cette crise humanitaire affectera aussi l’Italie, qui a décidé de ne pas rester en simple spectateur et a annoncé des mesures urgentes et rapides à prendre dans les heures à venir.
