Malgré le blocus, le Qatar promet une coupe du monde majestueuse

Courrier arabe

L’emblème de la coupe du monde de football, programmée au Qatar en 2022, a été révélé au public, mardi soir, représentant une station importante pour la FIFA et le Haut Comité qatari de l’héritage et de l’investissement, responsable des préparatifs du grand évènement mondiale, un défi relevé malgré le blocus qui lui est imposé depuis 2017.

Le public a découvert l’emblème à (20h22 CET) lors d’une projection synchronisé, à travers 24 pays sur les murs des plus emblématiques édifices du Qatar et du monde arabe, comme la Doha Tower, l’amphithéâtre du village culturel Katara, le souk Waqif, le complexe Msheireb Downtown Doha, et le fort Al Zubarah, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Il fut également exposé au Kuweit, à Oman, à Beyrouth, à Muscat, à Alger, à Tunis, à Rabat, et à Bagdad, ainsi que sur les écrans géants de New-York, en Argentine, au Brésil, au Chili, et au Mexique, et dans les lieux touristiques comme la Turquie, Londres, Paris, Berlin, Milano, Madrid, Moscow, Mumbai, Seoul, et Johannesburg.

L’emblème de la compétition s’inspire du foulard porté par les femmes au Qatar et au monde musulman, le brodant de motifs inspiré de plusieurs cultures asiatiques, représentant la diversité ethnique de la population du petit émirat.

L’annonce de l’emblème concorde avec la fête d’indépendance du pays, un évènement lors duquel le petit émirat gazier a prouvé pouvoir relever le défi malgré le blocus qui lui est imposé.

Avec deux stades qui ont déjà été finalisé, dans une architecture majestueuse, et six autres qui seront prêts d’ici la fin de l’année 2020, et notamment celui qui accueillera le match d’ouverture le 21 novembre et de la finale le 18 décembre, le Qatar sera le premier pays à finaliser les structures qui accueillerons la compétion 3 ans avant son lancement.

Quitter la version mobile