Manifestation de solidarité avec le prédicateur Raed Salah en Tunisie

Des dizaines de Tunisiens ont observé une manifestation de solidarité avec le Cheikh Raed Salah, chef du mouvement islamique à l’intérieur de la Palestine, pour protester contre la décision d’un tribunal israélien de l’emprisonner pendant 28 mois.

Un correspondant d’Anadolu a indiqué que la manifestation avait eu lieu vendredi devant le théâtre municipal du centre de Tunis, à l’invitation de l’Association « Partisans de la Palestine » (non gouvernementale).

Les manifestants arboraient des banderoles sur lesquelles figuraient des phrases telles que « Liberté pour le Cheikh Raed Salah », « Nous sommes tous Raed Salah » et « Aqsa, notre mosquée et pas leur temple ».

Lors de la manifestation, Islam bin Ahmad, l’une des manifestantes, a condamné la sentence du tribunal israélien contre le Cheikh Salah.

Bin Ahmad a déclaré à Anadolu : « Nous sommes venus ici pour condamner ce qui s’est passé contre Cheikh Salah, qui a combattu et enseigné à des générations à croire en la Cause palestinienne. »

Pour sa part, le manifestant Farid Khaddouma a affirmé : « Nous manifestons aujourd’hui pour soutenir Cheikh Salah, et nous disons aux héros à l’intérieur de la ligne verte (Palestiniens de 48) que toute la nation est avec vous. »

Et d’ajouter que « la Cause palestinienne est la cause la plus sacrée pour les Arabes et les musulmans ».

Le 10 février, un tribunal israélien a condamné Cheikh Salah à 28 mois de prison pour « incitation à la violence et au terrorisme », au milieu de condamnations Palestiniennes officielles et populaires.

À la mi-août 2017, la police israélienne a arrêté Cheikh Salah à son domicile dans la ville d’Umm al-Fahm (nord) et l’a inculpé de 12 chefs d’accusation, dont « incitation à la violence et au terrorisme dans les prêches et les déclarations ».

Salah a passé 11 mois en prison, avant d’être relâché et mis en résidence surveillée, dans des conditions très strictes.

En novembre 2015, Israël a interdit le mouvement islamique au motif qu’il s’était « engagé dans des activités anti-israéliennes ».

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