«On ne veut pas de toi» ont répondu les Égyptiens à al-Sissi  

Courrier arabe

Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes arabes ont attaqué le président Abdel Fatah al-Sissi, s’inspirant de sa déclaration, prononcée samedi, lors de l’inauguration de nombreux projets à Alexandrie : «Si vous ne voulez pas de moi, je n’ai aucun problème», pour bâtir un hashtag  «#مش_عايزينك» (On ne veut pas de toi), à travers lequel ils l’ont attaqué et lui ont lancé des critiques.

‏Plusieurs se sont contentés de déclarer qu’ils ne voulaient pas de lui, en plusieurs langues, et depuis plusieurs pays arabes.

Alors que Shams a noté : «Al-Sissi est convaincu que le développement de l’Egypte dépend de la restauration des routes ! Il n’a pas entendu parler de la production et de l’économie, ni d’un système sanitaire correcte où le peuple peut avoir ses traitements et encore moins de l’éducation ou de la résolution du problème du chômage», déplorant le fait que «la seule chose qu’il sait faire c’est de construire des palais pour lui et des prisons pour le peuple».

Aussi Ward esham a noté : «Puisque le barrage de la Renaissance est dangereux, pourquoi ne pas l’avoir détruit comme tu as fait avec les mosquées et les maisons, que tu as prétendu être construites sur des terres de l’Etat.»

Al-Sissi s’est adressé au peuple, lui disant : «Avant de me demander un service que je dois faire, faites ce que je vous dis». Oum Ali lui a alors répondu : «Encore plus que cela ? Si nous étions des esclaves nous aurions crié, certains ne respirent même pas».

Al-Sissi avait également expliqué que «les prêts s’accumulaient dans le but de construire des projets : «Soit nous construisons un pays, soit nous nous arrêtons (de prendre des prêts) », poussant Mohamed Ramadan à signaler que «ces déclarations étaient celles des voleurs qui pillent le pays».

Al-Sissi avait également attaqué «les chaînes malfaisantes» signalant : «On se moquait de nous à cause de notre pauvreté», alors Abdelhalim a commenté : «Oui, et la preuve c’est que personne te dit que tu es très pauvre».

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