Paris: Le ministre des affaires étrangères français rencontre al-Sissi

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a rencontré le Président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi dans la capitale, Paris.

Citant des sources diplomatiques, les médias égyptiens ont rapporté que la rencontre entre Le Drian et Al-Sissi a eu lieu dimanche soir.

Le ministère français des Affaires étrangères n’a pas publié de communiqué à propos du contenu de la rencontre avec Al-Sissi, qui effectue une visite officielle à Paris.

Lors des prochaines heures de ce lundi, il est prévu que le Président égyptien rencontre son homologue français Emmanuel Macron.

Selon un communiqué publié précédemment par la Présidence française, les deux dirigeants discuteront des crises actuelles dans la région du Moyen-Orient, ainsi que des relations avec la Turquie, l’Iran et la Libye.

Jeudi dernier, les organisations internationales de défense des droits humains ont appelé le Président Macron à faire pression sur son homologue égyptien concernant les « violations des droits humains » et à libérer les personnes détenues de manière « arbitraire » par le Régime égyptien.

Ces appels ont été adressés conjointement par 18 organisations internationales de défense des droits humains, dont Amnesty International, Human Rights Watch et la Ligue des droits de l’Homme.

Le communiqué a appelé Macron « à faire pression sur Al-Sissi pour qu’il libère les militants et les défenseurs des droits humains arrêtés pour des raisons arbitraires en Égypte ».

Le communiqué a prévenu que « si Al-Sissi ne libère pas les défenseurs des droits humains avant sa visite à Paris, les conséquences seront dévastatrices ».

Par ailleurs, plus tôt dans la journée du jeudi, les autorités égyptiennes ont libéré 3 dirigeants de l’ « Initiative Égyptienne pour les Droits Personnels », et ce, 15 jours après leur détention pour les besoins de l’enquête.

Cette mise en liberté a fait suite à une campagne internationale de critique, qualifiée comme la « plus importante » des dernières années par les militants, contre l’arrestation des trois dirigeants de l’Initiative (organisme non-gouvernemental). Cette campagne a été menée par les Nations unies et plusieurs pays et organisations internationales et régionales de défense des droits de l’Homme.

L’Égypte fait face à des critiques internationales concernant la restriction des libertés et l’arrestation des dissidents. Cependant, le Caire a affirmé à plusieurs reprises sa volonté de respecter la loi et les principes des droits de l’Homme.

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