Qatar: Le tournoi sportif sera-t-il la clé de la fin du blocus ?

Courrier arabe

Les fédérations sportives de football des pays du Golfe imposant le blocus au Qatar, à savoir, les Émirats arabes unis (EAU), l’Arabie saoudite, et le Bahreïn ont décidé de participer à «la Coupe du Golfe des Nations de football» organisée au Qatar du 24 novembre au 6 décembre, laissant espérer à des communications politiques, qui résoudront l’actuelle crise.

C’est dans ce contexte que des twittos ont publiés des informations, divulguées par des sources proches, affirmant que les équipes nationales des trois pays du Golfe à l’origine du blocus, arriveront à Doha à travers des vols directs, indiquant que l’acte en soi représentait le début de la rupture du blocus aérien, maritime et terrestre, imposé depuis 2017 au petit émirat gazier.

À son tour, l’écrivain «Jabir al-Harmi» signala que «les supporteurs sportifs pourront être la clé, pour ouvrir les frontières et mettre fin au blocus», espérant que le tournoi sportif puisse véhiculer la paix entre les pays du Golfe.

Et de leur côté, les observateurs estiment que les supporteurs se déplaceront en masse, notamment les voisins Saoudiens, ce qui poussera les autorités à ouvrir les points de passage avec le Qatar, pour leur permettre de voyager au Qatar et de suivre l’évènement sportif de près.

Par ailleurs, il convient de noter que le prince qatari «Tamim ben Hamad al-Thani» avait récemment insisté à affirmer la position de son pays vis-à-vis la crise du Golfe, affichant la disposition du Qatar à résoudre les conflits avec les pays du «Conseil de coopération des États arabes du Golfe», se basant «sur le respect mutuel, les intérêts en communs, l’autonomie de la politique étrangère et la dépendance des affaires intérieures» avait-il précisé.

Sachant qu’entre temps, le président égyptien «Abdel Fatah Al-Sissi» a commencé aujourd’hui mercredi, une visite officielle aux EAU, lors de laquelle il prévoit de s’entretenir avec le prince héritier émirati «Mohamed ben Zayed», sans que plus d’informations ne soient communiquées à ce sujet.

Plusieurs analystes pensent que Riyadh, Abu-Dhabi, Manama et le Caire, se préparent à lever le blocus imposé à Doha, suite aux pressions américaines, et face au danger iranien menaçant.

Quitter la version mobile