Responsable qatari : Doha ne tiendra pas compte des tentatives portant atteinte à la réconciliation

Un responsable qatari a indiqué, vendredi, que Doha ne tiendra pas compte des « tentatives marginales » visant à porter atteinte à l’atmosphère positive qui empreint la réconciliation entre les pays du Golfe.

C’est ce qui ressort d’Un tweet diffusé par Ahmed al-Ramihi, directeur du département d’information du ministère qatari des Affaires étrangères, et dans lequel il répondait aux déclarations d’un ministre émirati.

Le ministre en question liait le rétablissement des relations des Emirats avec le Qatar avec ses liens avec l’Iran et la Turquie et ce qu’il a qualifié de « groupes islamiques extrémistes ».

« Les tentatives marginales de porter atteinte à l’atmosphère positive qui empreint la réconciliation entre les pays du Golfe sont prévisibles », a-t-il écrit.

« A notre grand regret, nous constatons qu’un responsable tel que le ministre d’Etat (aux Affaires étrangères émirati), Anouar Guerguech, déclare de manière inadéquate et inappropriée par rapport au niveau des efforts déployés pour atteindre la réalisation », poursuit le tweet.

« Nous ne prêterons pas attention à ces tentatives et l’Etat du Qatar dispose d’une vision positive à l’avenir, à l’unité et au destin du Golfe », poursuit le texte.

Jeudi, Guerguech a déclaré que « le rétablissement complet des relations diplomatiques prendra du temps et sera tributaire des liens futurs du Qatar avec l’Iran, la Turquie et les groupes islamiques extrémistes », selon ce qu’a rapporté le réseau d’information américain CBS.

Le 41ème Sommet du Golfe s’est tenu, mardi, dans la ville saoudienne d’al-Ula (Nord-ouest), avec a participation de l’émir du Qatar, cheikh Tamim Ibn Hamad al-Thani, pour la première fois depuis trois ans ».

Le Sommet s’est tenu au lendemain de l’annonce par le Koweït d’un accord conclu entre le Qatar et l’Arabie Saoudite portant réouverture de leurs frontières terrestres et maritimes et de leurs espaces aériens, en plus de la résolution de tous les sujets y afférents, dans une référence aux retombées de la crise du Golfe.

Depuis le 5 juin 2017, l’Arabie Saoudite imposait avec les Emirats, le Bahreïn et l’Egypte un blocus terrestre, aérien et maritime à l’endroit du Qatar, sous prétexte de soutien par Doha au « terrorisme », ce qui est formellement démenti par le Qatar qui considère cela comme étant une « tentative d’atteinte à sa souveraineté et à l’autonomie de sa décision ».

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