Séisme en Turquie et en Syrie : Les Nations unies signalent des difficultés à faire parvenir les aides aux Syriens

Courrier arabe

Les Nations unies ont signalé «avoir des difficultés à faire parvenir les aides humanitaires au nord syrien touché par le violent séisme». Des responsables de l’ONG craignent que «le bilan des victimes s’alourdisse par manque de soutien».

Le coordinateur des Nations unies en Syrie, Mustapha al-Malih, a indiqué lors de déclarations présentées à l’Agence de presse syrienne (SANA) que «les sanctions imposées à la Syrie nuisent au travail humanitaire».

Il affirme que «la situation dans le nord syrien est très difficille et que les demandes d’aides augmentent d’heure en heure», en faisant savoir que «des aides financières estimées à des milliers de dollars n’ont pas pu être distribuées aux zones sinistrées».

«Les organisations des Nations unies visent à envoyer un message sur la souffrance des Syriens, à cause des sanctions imposées à leur pays, et sur les obstacles imposés au travail humanitaire», avait-il déclaré.

Sans aides, le bilan risque de s’alourdir

De sa part, la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Roula al-Amin, a fait savoir lors d’une intervention à al-Arabiya.net que «le bilan des victimes en Syrie risque de s’alourdir».

«Le problème, ce n’est pas l’administration du poste frontalier de Bab al-Hawa… Des aides sont coincées à cause des routes qui sont endommagées», avait-elle expliqué, en précisant que «le séisme a grièvement endommagé les routes et par conséquent isolé des régions entières».

Il est à noter dans ce contexte que les médis du régime syrien ont annoncé, dès les premières 24 h de la catastrophe, avoir reçu des avions chargés d’aides, d’équipements et même d’équipes de secouristes spécialisées dans les catastrophes.

Des avions des Émirats arabes unis, du Venezuela, de Jordanie, d’Inde, du Pakistan, et d’Arménie ont atterri à l’aéroport de Damas, alors que d’autres venus de Tunisie, d’Algérie, d’Irak et d’Algérie se sont posés à Alep, tandis qu’un avion libyen s’est posé à l’aéroport de Lattaquié.

De leur part, les Casques blancs (une organisation de défense civile active dans le nord syrien) a déclaré 75 heures après le séisme que «ses équipes continuent à travailler dans des conditions très difficiles».

Notons que le nord syrien touché par le séisme est contrôlé par l’opposition syrien, qui refuse de reconnaitre le régime de Bachar al-Assad et qui se livre fréquemment à des combats militaires avec ses forces.

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