Sommet africain d’urgence en Égypte pour discuter la crise au Soudan et en Libye

Courrier arabe

La présidence égyptienne a annoncé, dans un communiqué officiel, que le Caire accueillera en urgence deux sommets africains pour discuter la situation en Libye et au Soudan.

Pour la première fois, un si grand nombre de dirigeants africains se réunit en urgence dans de telles circonstances, selon la présidence égyptienne, le premier sommet discutera la crise soudanaise, avec pour objectifs : « discuter des moyens les plus appropriés pour faire face à l‘évolution de la situation et de contribuer à la stabilité et à la paix».

Notant que la contestation populaire, toujours mobilisée, proclame un gouvernement civil et que l’Union Africaine (UA) avait menacé, le 15 avril, de suspendre l’adhésion du Soudan si l’armée, dans un délai de 15 jours, ne transmettait pas le pouvoir à une autorité politique civile.

Le deuxième sommet s’intéressera aux «dernières évolutions en Libye et discutera les solutions envisageables pour résoudre le conflit et combattre le terrorisme».

Le dossier libyen, au sommet, promet de réserver des surprises alors qu’Al-Sissi avait promis à Khalifa Haftar, lors de leur rencontre au Caire le 14 avril courant, son soutien total pour l’offensive menée contre Tripoli sous prétexte que «l’Égypte encourage la lutte contre le terrorisme où qu’elle soit dans le monde.»

Les sommets seront avec la participation des présidents du Tchad, de Djibouti, du Rwanda, du Congo, de la Somalie et de l’Afrique du Sud ainsi que celle de responsables de l’Ethiopie, du Soudan du Sud, de l’Ouganda, du Kenya et du Nigeria.

Ayant pour principal objectif «la défense de la souveraineté nationale, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale », l’UA est une organisation continentale à laquelle ont adhéré 55 États qui composent les pays du continent africain et a été officiellement fondée en 2002 pour prendre le relais de l’Organisation de l’Unité Africaine.

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