Soudan : L’accord soulage le monde et pousse Hemeti a expliqué l’état des subventions saoudiennes et émiraties  

Courrier arabe

Suite à l’annonce de la conclusion de l’accord entre les deux parties soudanaises au sujet de la gestion de la phase transitionnelle au pays, les réactions arabes et internationales se sont succédées, exprimant le soulagement de la résolution politique du conflit, dans un temps où le vice-président du Conseil militaire transitionnel (CMT) a expliqué l’état des subventions offertes à Khartoum par les Émirats arabe unis (EAU) et l’Arabie saoudite.

Du côté arabe, le secrétaire général du Conseil Coopératif des pays du Golfe (GCC), Abdellatif al-Zayani, a salué vendredi l’accord signé entre le CMT et le mouvement contestataire des Forces de la Liberté et du Changement (FLC), estimant qu’il représente un point essentiel dans une phase cruciale de l’histoire du pays.

Aussi, l’Arabie saoudite, et le ministère jordanien des Affaires étrangères ont exprimé leur joie, espérant que l’accord permettra de construire une nouvelle ère où règnent la sécurité et la stabilité.

Alors que du côté international, l’Union européenne, la Turquie, le Royaume-Uni et l’Éthiopie  ont déclaré que l’accord de Khartoum était un grand progrès, insistant sur l’importance de son application, et appelant à la formation d’un gouvernement civil au plus vite.

L’argent et la révolution

Dans un autre contexte, «Hemeti», le vice-président du CMT a déclaré que les subventions reçues par Khartoum depuis la destitution du président Omar al-Béchir ont été placées à la Banque centrale soudanaise y compris les aides offertes par l’Arabie saoudite et le EAU.

Insistant sur l’importance de combattre les responsables de la corruption, et la focalisation sur le travail collective pour faire sortir le pays de sa crise, Hemeti signala que «l’argent offert par les Saoudiens et les Émiratis est dans la banque et personne ne s’en est servis jusque-là».

En rappel, les deux pays du Golfe s’étaient accordaient en avril pour offrir 3 milliards de dollars à Khartoum, avec 500 millions comme dépôt à la Banque centrale, et le reste de la somme sous forme de programmes humanitaires pour couvrir les besoins du pays en médicaments, alimentations et carburant.

Une aide économique dont l’opposition soudanaise se méfie, affirmant que les deux pays s’en servent pour comploter une anti-révolution afin d’estomper le mouvement populaire qui proclame une autorité civile démocrate et appelle à l’abolition de la dictature militaire.

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