Soudan: Les négociations reprennent et Hamidati accuse les pays étrangers  

Courrier arabe

Le Conseil militaire transitionnel a annoncé la reprise des négociations avec les Force de la Liberté et du Changement (FLC), à partir de demain, dimanche, affirmant qu’un gouvernement sera formé à partir de personnalités indépendantes.

Après que le mouvement de contestation eu appelé, tôt ce matin, à une désobéissance civile à partir de jeudi, le Conseil a annoncé, quelques heures plus tard, dans un communiqué officiel, que les négociations se poursuivront à partir de demain, afin de pouvoir trouver une solution politique au plus vite.

Hamidati attaque

De sa part, le vice-président du Conseil, et le chef des forces d’intervention rapide Mohamed Hamdane Daklou, dit «Hamidati», avait déclaré que les forces de l’ordre avaient pu arrêter les criminels qui avaient assassiné, lundi, les manifestants dans la place de contestation.

Hamidati, lors d’un discours, cet après-midi, à Khartoum, a annoncé: «les coupables sont arrêtés, ils ont fourni des aveux judiciaires qui seront bientôt diffusés à travers les médias».

Il continue en accusant des pays étrangers de mener des compagnes organisées contre les forces d’intervention rapide, signalant que ses troupes font partie intégrante de la révolution, et que toute atteinte à leur égard cible directement la révolution.

Hamidati mentionne, également, que «le Soudan est un pays riche, et qu’à la banque centrale de Khartoum se trouve des réserves estimées à des millions de dollars», affirmant que son pays «n’aura besoin de l’argent d’aucun parti pour se reconstruire».

Notant que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont les seuls pays ayant promis une aide financière au Soudan, cependant les accusations du vice-président du Conseil, sont incompréhensibles pour les manifestants, qui ne font toujours pas confiance aux militaires et préfèrent rester méfiants.

Jeudi, les manifestants avaient retiré les barricades et les barrages sur les routes et les chemins de fer, mais ils sont toujours sur la place de contestation à attendre ce que les jours à venir vont leurs offrir.

Quitter la version mobile