L’émir Tamim ben Hamad… 7 ans au pouvoir d’un Qatar en pleine prospérité

Courrier arabe

Le Qatar a célébré le septième anniversaire de la monté au trône de l’émir Tamim ben Hamad al-Thani, après que son père, le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani ait choisi de prendre sa retraite.

Depuis sa prise du pouvoir, Tamim ben Hamad est resté sur les pas de l’ancien émir, et renforça les systèmes que ce dernier avait commençait pour accroître la direction politique, économique, sociale, culturelle et sportive du pays, dans ce qui suit la rédaction Courrier arabe vous présente un bilan qui expose les exploits de l’émir Tamim et leur apport à la prospérité du Qatar.

Qui est le cheikh Tamim ?

Né à Doha en 1980, l’émir Tamim a obtenu son baccalauréat à Sherborne au Royaume-Uni en 1997, puis entra à l’académie royale militaire de Sandhurst. En plus de l’arabe comme langue maternelle, il parle le français et l’anglais.

Il fut nommé prince héritier du pays le 5 août 2005, et avant de prendre le pouvoir en 2013, il occupa plusieurs postes, dont ceux de sous-chef d’État-major des forces armées qataries et de vice-président du conseil de la famille royale, qui ont été les plus sensibles.

La crise du Golfe et l’économie

Le 5 juin 2017, un blocus fut imposé au Qatar par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte,  après l’avoir accusé de soutenir le terrorisme, bien qu’il ait insisté à répéter que la mesure lui fut appliquer dans le but de contrôler sa souveraineté.

En seulement quelques mois, Doha a su dépasser la crise, et a pu afficher une autosuffisance dans plusieurs domaines, notamment dans la production locale, au point où certaines de ses fermes et usines avaient lancé les exportations vers les pays voisins.

La crise du Golfe et la diplomatie

Au niveau diplomatique, l’émir Tamim a investi pour renforcer les relations du Qatar avec différents pays du monde, commençant par un dialogue stratégique avec les États-Unis et un partenariat signé avec Washington dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, arrivant à des alliances avec des pays amis, dont la Turquie se trouve en tête, et avec laquelle il activa une convention militaire, pour favoriser l’échange des expériences militaires.

Grâce à l’émir Tamim, le nom du Qatar s’est répété comme médiateur à nombreuses reprises, et dont la plus récente intervention a pu mettre fin à la guerre entre les talibans et les États-Unis, après avoir pu convaincre les deux parties de signer un accord historique.

Une renaissance économique

Depuis la prise de pouvoir de l’émir Tamim, le Qatar a marqué une croissance économique estimée à 2,8% en 2018 et à 2% en 2019, dépassant les prévisions du FMI.

Aussi, le pays occupa la première place au monde dans l’indicateur des pays qui ont marqué la plus haute croissance économique durant les 20 années dernières, avec une moyenne de croissance économique évaluée à 10,5% par année, dépassant la Chine qui a marqué 9,1%.

Le Qatar est également connu pour être l’un des pays qui attirent le plus d’investisseurs étrangers, et ce grâce aux réformes que le gouvernement a introduites afin d’encourager les actionnaires étrangers à rejoindre l’économie qatarie.

La crise du coronavirus

Depuis les premiers jours de la propagation du coronavirus, le Qatar a rapidement répondu aux défis imposés par la pandémie.

L’émir Tamim a su rassurer ses sujets, appelant les responsables à répondre aux besoins des citoyens et des résidents, et à les protéger contre la propagation du virus.

L’émir a également annulé les taxes imposées aux aliments et aux produits médicaux pendant une durée de 6 mois, et a attribué des aides financières au secteur privé.

Il appela également le gouvernement à entreprendre des mesures pour gérer la situation, et ce dernier a équipé 5 hôpitaux et 4 centres sanitaires avec une capacité de 12500 lits pour recevoir les cas d’urgence, a lancé des programmes pour l’éducation à distance et a promu des services gouvernementaux électroniques.

Ainsi, le Qatar a pu dépasser le pic pandémique en marquant 90778 cas de contamination, dont 73083 cas guéris, et seulement 104 décès, selon les communiqués du ministère qatari de la Santé.

L’émir Tamim s’est aussi mobilisé pour aider les pays touchés par le Covid-19, comme la Palestine, le Liban, la Tunisie, l’Algérie, la Somalie, l’Italie, l’Espagne, la Chine, les États-Unis, l’Iran et plusieurs autres pays africains et européens.

La coupe du monde 2022

Depuis sa désignation comme pays organisateur de la Coupe du monde de 2022, le Qatar n’a jamais cessé de travailler pour parvenir à livrer les projets dans les délais.

Aujourd’hui, nous sommes en juin et les trois quarts des stades sont terminés et livrés aux autorités responsables.

L’émir a personnellement participé à l’ouverture de plusieurs stades, construis en tenant compte des normes internationales et qui pourront recevoir des dizaines de milliers de spectateurs.

La Qatar a aussi travaillé à développer son infrastructure pour recevoir les spectateurs comme il se doit, ouvrant un aéroport international, construisant un réseau de métro à Doha, et mettant en place des autoroutes, des hôtels et des lieux touristiques.

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