The Guardian parle d’une «contre-révolution» en rapportant les évolutions en Tunisie

Courrier arabe

Le journal britannique, The Guardian, a signalé que «les évolutions s’étant présentées, en Tunisie, indiquaient que le pays était confronté à une contre-révolution», et affirma que «le retour vers la tyrannie était loin de garantir la stabilité du régime».

Intitulé : «Ce que pense The Guardian du putsch en Tunisie : Le printemps qui devient hiver», l’éditorial du journal de ce mardi avait traité la situation tunisienne, la présentant sous un ongle très particulier.

Le journal avait estimé que «les décisions entreprises par le président Kaïs Saïed, n’annonçaient rien de bon».

«Il est difficile de nier qu’il s’agit réellement d’un putsch, lorsque nous parlons des évolutions de Tunisie», avait noté l’article.

Il expliqua : «Nombreuses parties, là-bas, haussent les épaules sans vouloir se préoccuper, et alors que d’autres sont attirées par les extrémistes religieux, d’autres suivent ceux qui flattent constamment l’ancienne dictature».

Et ajouta : «La population est influencée par des idées non libérales, car la liberté et la démocratie en Tunisie n’avaient pas apporté le développement économique et la stabilité politique souhaités, et bien au contraire, elles avaient appuyé la corruption et le chômage».

Le journal estima : «Aujourd’hui, la Tunisie a besoin que ses chefs politiques adoptent un chemin concret au sujet du parcours à prendre», affirmant que «le retour vers la tyrannie était loin de garantir la stabilité du régime».

«Les dossiers des récentes évolutions devront être soigneusement traitées», avait-il souligné, en précisant que «la crise ne pourra être évitée que si le cas d’urgence était bien compris».

Il est à rappeler que la Tunisie est secoué, depuis l’annonce faite dimanche soir par le président du pays, et qui avait décidé de geler les activités du parlement, pour 30 jours, et de destituer le Premier ministre Hicham Mechchi.

L’annonce a départagé la population, entre partisans du président et ceux qui dénoncent un «putsch», alors que les observateurs demandent aux autorités d’agir au plus vite, «pour sauver le pays des griffe d’une guerre civile, qui tourne dangereusement autour de lui».

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