Tunis réitère son rejet de la normalisation avec Israël, sous quelque forme que ce soit

Le ministère tunisien des Affaires étrangères a souligné, avec force, mercredi, son rejet de toute forme de normalisation des relations avec Israël, même s’il s’agit de compétitions sportives.

C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, mercredi, par le ministère tunisien des Affaires étrangères, et dont Anadolu a eu copie.

« Le match disputé par la sélection féminine de tennis avec l’équipe de l’entité de l’occupation israélienne dans le cadre du championnat de la fédération internationale, qui se déroule actuellement à Helsinki, (capitale de la Finlande), constitue une violation des engagements et des obligations historiques de la Tunisie envers la juste Cause palestinienne », lit-on dans le communiqué.

Le ministère a estimé que cela « est contraire à la position officielle de l’Etat tunisien qui soutient et appuie les droits inaliénables du peuple palestinien frère pour l’établissement de son Etat indépendant aux frontières de 1967, avec comme capitale Jérusalem-Est sur la base des résolutions de la légalité internationale et de l’Initiative de paix arabe ».

La joueuse tunisienne, Ons Jabeur, quart de finaliste de l’Open d’Australie, a battu l’israélienne Vlada Katic, par deux sets à zéro en match comptant pour le premier tour du groupe B de la coupe du monde de tennis, tandis que la Tunisienne Chiraz Béchri s’est inclinée face à l’israélienne Lina Glushko (0-2)

La semaine passée, le président israélien Kaïs Saïed, avait appelé à diligenter une enquête sur la participation d’un joueur portant la double nationalité, israélienne et française, à un tournoi international de tennis, qui s’est déroulé dans la capitale Tunis.

Un joueur israélien, du nom de Aron Cohen, avait pris part , il y a de cela deux semaines, à un tournoi de tennis à Tunis, selon des médias locaux.

Les autorités tunisiennes affirment, à maintes reprises, leur soutien aux justes causes dans le monde, au premier rang desquelles figure la Cause palestinienne.

La Tunisie a été le théâtre de mouvements populaires de protestation pour dénoncer le prétendu plan de paix annoncé par le président américain Trump , le 28 janvier dernier, au cours d’un point de presse à Washington,, en présence du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.

Rejeté par l’Autorité palestinienne et l’ensemble des factions de la Résistance, le plan prévoit l’établissement d’un Etat palestinien «aux territoires connectés » sous forme d’un archipel lié par des ponts et des tunnels de même qu’il considère la ville sainte de Jérusalem comme capitale indivisible d’Israël.

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