Tunisie : Dégradation de la santé des militants en grève de la faim

Courrier arabe

En Tunisie, l’organisation «Citoyens contre le putsch» a signalé que «l’état de santé des députés et des activistes, en grève de la faim, s’est dégradé, et que certains ont été transférés à l’hôpital», tout en accusant le gouvernement «de mettre des pressions pour annuler la grève».

«Citoyens contre le putsch» a noté dimanche sur sa page Facebook officielle : «Dégradation de l’état de santé d’Izzeddine al-Hazgui, le porte-parole des militants en grève de la faim, et la députée Faiza Bouhlal, en ce 5ème jour de grève», précisant que «l’équipe des médecins discutait à ce sujet».

Il signala que «les forces de l’ordre, en civils, et des voitures de police se rassemblaient aux alentours du local où se trouvaient les militants en grève de la faim».

«Citoyens contre le putsch et l’Initiative pour la démocratie mettent en garde contre tout types de répression touchant la grève, ses partisans, et les droits et les libertés des militants en grève», avait noté le communiqué.

Il appela les ONG humanitaires, locales et internationales à intervenir «pour noter les répressions qui risquent de déboucher vers des violations menaçant la sécurité des militants».

Vue la gravité de la situation, le député, Abdellatif Alloui, a appelé les militants à lever leur grève, écrivant sur son compte Facebook officiel : «Je vous supplie pour annuler la grève… Vous avez mené votre expérience avec succès… Croyez bien que ce régime sera destitué, mais nous tenons à préserver toutes les âmes».

De son côté, le député Maher al-Madhioub, l’adjoint de président du parlement, a appelé les ONG humanitaires à intervenir pour assurer les droits des députés en grève, et qui sont privés de leurs salaires.

Quitter la version mobile