En Tunisie, une grève générale a gelé la ville d’Agareb à Sfax, suite à la demande faite par l’Union générale du travail, alors que des sources affirment que plusieurs blessés sont tombés parmi les manifestants, suite aux répressions violentes des forces de l’ordre.
Le correspondant d’al-Jazeera a signalé que «la grève générale avait paralysé la ville», affirmant que «les institutions gouvernementales et les commerces avaient été fermés».
Des manifestants blessés
Le correspondant signala aussi que «plusieurs manifestants avaient été blessés, suite aux affrontements avec les forces de l’ordre, dans le périmètre de la décharge de la ville».
De leur part, des témoins ont raconté : «Les forces de l’ordre ont tiré des bombes lacrymogènes pour disperser la foule des manifestants, qui insistent sur la fermeture de la décharge de la ville».
Les violations des forces de l’ordre
L’Union générale du travail, le plus grand syndicat au pays, a signalé que «la grève visait à protester contre les répressions violentes des forces de l’ordre».
Le secrétaire général du syndicat avait affirmé : «La situation à Agareb résulte de l’absence de travail stratégique», indiquant qu’il négociait avec la communauté civile et le ministère de l’Intérieur, pour trouver une résolution rapide.
Il signala que la grève était aussi en signe de deuil, pour le manifestant tué par les forces de l’ordre.
Ceci se présente dans un temps où des vidéos partagées sur les réseaux sociaux ont démontré les forces de l’ordre qui tiraient des bombes lacrymogènes contre les manifestants, essayant d’arriver à la décharge pur l’ouvrir.
Il est à rappeler que la décharge fut fermée en septembre dernier, mais les autorités ont décidé de la remettre en fonction après que la ville de Sfax a été inondée par les déchets, ce que les habitants d’Agareb refusent.
