Tunisie/Législatives: Démarrage du dépôt de candidatures

L’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) a annoncé, lundi, le démarrage du dépôt des candidatures pour les élections législatives prévues le 17 décembre.

C’est ce qui ressort de la déclaration du président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) Farouk Bouasker, lors d’une conférence de presse tenue lundi dans la capitale, Tunis.

« Nous avons atteint aujourd’hui une étape charnière dans la tenue des élections législatives. Il s’agit de l’étape de dépôt des candidatures, qui commence aujourd’hui et s’étend jusqu’à lundi prochain. Le dépôt des candidatures est suivi de l’étape des recours avant l’annonce de la liste finale des candidatures. La campagne électorale se déroulera entre le 25 novembre et le 15 décembre », a-t-il déclaré.

Bouaskar s’attend à ce que le second tour des élections législatives se tienne fin janvier prochain.

Il a souligné que « l’annonce des résultats définitifs des élections législatives ne devrait pas dépasser mars prochain, afin que la Chambre des représentants du peuple, élue selon la Constitution du 25 juillet 2022, tienne sa première session ».

D’autre part, Bouaskar a indiqué que le nombre requis des parrainages pour soumettre des candidatures a atteint 326 000, ce qui donne 1 705 candidats potentiels qui ont recueilli les parrainages jusqu’au 14 octobre ».

Le 15 septembre, Saïd a publié un décret appelant les citoyens à participer aux élections législatives le 17 décembre, en plus d’un décret visant à réviser (modifier) ​​la loi électorale. Le vote dépend des individus et des redécoupages des circonscriptions électorales en 161 ( soit161 candidats), dont 10 districts à l’étranger.

La loi électorale amendée oblige le candidat à recueillir 400 parrainages dans sa circonscription électorale, avec signature légalisée.

Les prochaines élections anticipées sont l’une des mesures exceptionnelles du président Saïed, notamment la dissolution du Parlement et du Conseil judiciaire, la promulgation de lois par décrets présidentiels et l’adoption d’une nouvelle Constitution pour le pays par le biais d’un référendum organisé le 25 juillet 2021.

Les forces tunisiennes considèrent ces mesures comme un « coup d’État contre la Constitution de 2014 et la consolidation du pouvoir individuel absolu », tandis que d’autres forces les considèrent comme une « rectification du processus de la révolution de 2011 », qui a renversé le régime du président, Zine El Abidine Ben. Ali.

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