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Tunisie : Plusieurs dirigeants du Parti des Travailleurs arrêtés par les forces de l’ordre

Le Parti des Travailleurs tunisiens (gauche) a annoncé, dimanche, que les forces de sécurité de Kairouan (centre) avaient arrêté plusieurs de ses dirigeants après qu’ils ont distribué des tracts portant sur la cherté de la vie dans le pays.

Le parti a indiqué, dans un bref communiqué, que « suite à la distribution, aujourd’hui dimanche, de tracts (flyers) du parti travailliste à Kairouan portant sur la question de la cherté de la vie, la police a interpellé des dirigeants centraux et locaux du parti, à savoir Ali Bazawi, Tarak Barrak et Rabie Jawadi. »

« La police a également arrêté un citoyen qui filmait les faits avec son téléphone portable », est-il ajouté.

Le parti a souligné son rejet de « la censure et de la tyrannie. »

Jusqu’à 19h25 GMT, les autorités tunisiennes n’ont pas fait de commentaire concernant la teneur du communiqué du Parti des Travailleurs.

Celui-ci affirmait dans un communiqué publié le 19 octobre, que « le président tunisien Kaïs Saïed continue d’agir au sein de l’État comme s’il s’agissait d’un domaine privé, en promulguant des ordonnances autoritaires et en menaçant de les modifier sans même respecter les formalités les plus simples. »

Et de souligner que « la situation économique a atteint un degré de détérioration sans précédent, comme en témoignent tous les indices de l’aggravation de la dette publique et de l’approfondissement du déficit de la balance commerciale. »

La Tunisie connaît une grave crise économique, exacerbée par les répercussions de la pandémie de coronavirus, et le coût élevé de l’importation de l’énergie et des matières de base en raison de la crise russo-ukrainienne.

Le pays traverse également une crise politique depuis le 25 juillet dernier, date à laquelle le président Saïed a imposé des mesures d’exception, notamment : la dissolution du Parlement, la promulgation de lois par décrets présidentiels, la révocation du Premier ministre et la nomination d’un nouveau gouvernement.

La majorité des forces politiques et civiles en Tunisie rejettent ces mesures, et les considèrent comme un « coup d’État contre la Constitution » de 2014, tandis que d’autres forces y voient une « correction du cours de la révolution de 2011 », qui avait renversé le régime du président de l’époque, Zine El Abidine Ben Ali (1987-2011).

SourceAgences

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