La journaliste Khaoula Boukrim a affirmé ce lundi 25 juillet 2022, que «le directeur d’un bureau de vote avait reçu des ordres pour ne pas parler aux journalistes, et fit menacé de sanctions, en cas de désobéissance».
La journaliste, partie au centre de vote pour couvrir les élections, a écrit sur son compte Facebook : «Le directeur du centre de vote nous a salué comme étant l’équipe envoyé par Kashf Media (un média tunisien). Il voulait nous parler, comme l’ont fait les autres responsables que nous avions rencontrés à la capitale (Rue de Marseille, Bab Lakouas, El Mnihla, Manouba), au Kairouan, et à Gabès et autres, mais il a reçu un ordre, par téléphone, pour éviter de nous parler, et il fit menacé de sanctions, s’il contredisait les ordres».
Elle avait ajouté : «Nous l’avions excusé car il était très aimable avec nous, et bien sûr la dissimulation est des responsabilités portées par l’ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections».