Un Algérien est décédé du virus de la grippe de type A-H1N1 (appelé grippe porcine) dans un hôpital tunisien. Selon le site arabophone Ennahar, c’est un certain Saad H. originaire de la wilaya d’El Oued qui a succombé à la grippe dite porcine à la clinique Les Jasmins de Tunis.
Selon la même source, le malade, âgé de 45 ans, est mort après son admission dans cette clinique de Tunis le 1er février dernier. Auparavant, il était hospitalisé dans un établissement de santé d’El Oued, en Algérie, précisément au service de médecine interne. Mais le personnel médical n’a pas diagnostiqué la grippe A-H1N1, d’où son transfert vers la clinique en Tunisie.
L’on n’explique pas la source de cette grippe chez le défunt Saad H., mais selon le média en question, le même hôpital a enregistré un autre cas de décès causé par le virus de la grippe dite porcine le 13 janvier dernier. Soit plus de deux semaines avant l’admission de l’Algérien dans cet établissement hospitalier.
L’hôpital tunisien est-il responsable de la mort de l’Algérien ?
C’est une façon de dire que la contamination du défunt Saad H. a eu lieu dans l’établissement en question. Grave insinuation pour un hôpital de cette réputation. D’autant plus que le premier décès a eu lieu plus de quinze jours auparavant, donc, le service qui a enregistré le décès était censé être désinfecté avant l’hospitalisation de l’Algérien.
Pour rappel, la grippe A-H1N1, dite aussi grippe porcine, est apparue en 2009 en Californie (USA). Selon le Centre de contrôle des maladies (Center for Disease Control, CDC), la pandémie qui s’en est suivie a fait entre 152 000 et 575 000 morts aux quatre coins de la planète. Le virus a provoqué une épidémie avant que l’OMS ne qualifie la situation de pandémie le 11 juin de la même année. Ce n’est qu’en août 2010 que l’OMS a estimé que le monde était entré en période post-pandémie.
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