Une ONG dénonce la mort d’un réfugié syrien sous la torture des forces de l’ordre libanaises

Courrier arabe

Le Comité syrien pour les droits de l’Homme a signalé samedi, 3 septembre, qu’«un réfugié syrien était mort sous la torture des forces de l’ordre libanaises, dans le région de Sarai Tabnin, à Bent Jbail, au sud du Liban». L’ONG a dénoncé le crime et a demandé l’ouverture d’une enquête.

Le comité a souligné, lors d’un communiqué, «Le réfugié syrien s’appelait Bachar Abdel Saoud, et des photos de lui ont été publiées, démontrant son corps mutilé et couvert de traces de coups, de graves brulures, et d’importantes blessures».

«Ce crime abominable se présente à l’ombre des compagnes d’incitation à la haine lancées à l’encontre des réfugiés syriens vivant au Liban, et au moment où les ministres, les responsables et les courants politiques libanais, parlent de l’importance de renvoyer les réfugiés vers la Syrie», avait noté le communiqué.

L’ONG a condamné le crime, demandant aux autorités libanaises «de mettre fin à ce type de pratiques, et d’ouvrir une enquête à ce sujet, afin de juger les responsables».

Elle a souligné : «Le crime est une grave violation à la loi internationale, ainsi qu’à la constitution et à la loi libanaise», demandant la mobilisation de la communauté internationale, pour trouver une solution au dossier syrien et juger tous ceux qui ont commis des crimes à l’encontre du peuple syrien.

Le Liban se justifie de la crise

Il est à signaler que le Liban, frappé de plein fouet par une crise grave crise économique, ne plus être en mesure de recevoir les réfugiés sur ses terres. Ils sont actuellement 1,5 millions de Syriens et 200 mille Palestiniens, à se réfugier sur le sol libanais.

Les autorités libanaises signalent que «35% des habitants du pays sont des réfugiés syriens et précisent que «82% des Libanais souffrent d’une pauvreté à dimension variées».

En août dernier, un plan pour renvoyer mille réfugiés syriens a été proposé par Beyrouth, mais elle a affirmé que l’application demandait une collaboration avec Damas.

Ceci se présente alors que les Nations Unies demandent au Liban de tenir ses engagements en vers les réfugiés, et de travailler à leur garantir un retour sécurisé, décent et volontaire.

Quitter la version mobile