Vers un retour des lignes de transports avec le Qatar dans quelques jours, affirme un ministre émirati

Le ministre d’État des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (ÉAU), Anwar Gargash, a annoncé jeudi, que le retour des transports et du commerce avec le Qatar, aura lieu dans la semaine suivant la signature de l’Accord Al-Ula.

La ville d’Al-Ula, au nord-ouest de l’Arabie saoudite, a accueilli mardi dernier le 41e sommet du Golfe, qui s’est dénoué avec l’annonce de la fin d’une crise du Golfe, qui s’est poursuivi depuis 2017 entre le Qatar et l’Arabie saoudite, les Émirats, le Bahreïn et l’Égypte.

Dans une conférence de presse rapportée par les médias du Golfe, Gargash a déclaré : « Le retour des transports et des échanges commerciaux entre les pays du Conseil de coopération du Golfe, selon l’accord d’Al-Ula, aura lieu dans la semaine suivant la signature de l’accord. »

« La crise ne peut pas être permanente, a-t-il ajouté. (…) La crise des dernières années n’a pas comporté d’actions négatives sur le terrain, mais elle a été sévère dans les médias. L’accord Al-Ula était le résultat d’un effort saoudien et des médiations koweïtienne et américaine, il établit un processus élaboré par plusieurs comités qui œuvrent pour la suppression des procédures du blocus dans un délai d’une semaine, en plus des processus bilatéraux pour résoudre les différends entre les pays. »

Le ministre des Affaires étrangères a indiqué que « la crise qui a eu lieu n’était pas la première en son genre, mais plutôt la plus profonde ».

Il a d’ailleurs souligné la nécessité de renforcer la confiance entre les quatre pays et le Qatar, et a déclaré que son pays « tourne une nouvelle page et entame une autre étape afin qu’il n’y ait ni grandes ni petites crises à l’avenir ».

Le ministre émirati a ajouté : « Nous sommes heureux d’avoir tourné la page de cette crise, et nous avons hâte de voir l’avenir du Conseil de coopération du Golfe, et notre État (les Émirats) œuvre pour concrétiser l’accord d’Al-Ula. »

Depuis le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte, ont imposé un blocus terrestre, aérien et maritime au Qatar, prétextant son soutien au terrorisme, ce que Doha a nié et considéré comme une « tentative de saper sa souveraineté et sa décision indépendante ».

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