Yémen : explosion au siège du comité militaire saoudien à Abyan

Une explosion s’est produite, dimanche, au siège du comité militaire saoudien, dans la province d’Abyan (sud du Yémen), indiquent des sources locales.

Le Comité militaire saoudien a été dépêché dans la province d’Abyan, le 11 décembre 2020, pour s’interposer entre les forces gouvernementales et le Conseil de transition du Sud, soutenu par les Émirats arabes unis, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Riyad.

Dans une déclaration accordée à l’Agence Anadolu, une source locale a déclaré, sous couvert de l’anonymat, « qu’une violente explosion a secoué le bâtiment de l’école secondaire de Chakra dans la ville d’Abyan, siège du comité militaire saoudien ».

Et la source d’ajouter que « l’armée et les forces de sécurité ont bouclé le bâtiment et en ont empêché l’accès et la sortie. Ils ont également coupé toutes les routes qui y mènent », sans donner plus de détails.

Le correspondant de l’Agence Anadolu a rapporté, d’après des habitants locaux, qu’une puissante explosion a secoué la province d’Abyan, avant que les forces armées ne se déploient dans toute la ville et n’imposent un siège sécuritaire autour de l’école de Chakra.

Le bilan de l’explosion n’a pas été annoncé pour l’heure.

Aucun commentaire immédiat n’a été émis par la Coalition arabe ou par le gouvernement yéménite sur l’incident, et aucune partie n’a revendiqué la responsabilité de cet acte jusqu’à19h45 GMT.

Le comité militaire saoudien comprend des officiers de l’armée saoudienne. Il est accompagné de 6 blindés militaires, en plus de véhicules 4×4 équipés de mitrailleuses lourdes.

La mission de ce comité est de mettre en œuvre la partie militaire de «l’Accord de Riyad» signé entre le précédent gouvernement yéménite et le Conseil de transition du Sud en 2019.

En vertu de l’accord, un nouveau gouvernement yéménite a été formé à parité égale entre le nord et le sud, et a prêté serment le mois dernier. Il comporte 24 portefeuilles ministériels, parmi lesquels 5 ont été octroyés au Conseil de transition du Sud.

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