Avant le mois du Ramadan, les prix ont flambés sur les marchés arabes, et les citoyens accablés multiplient les plaintes sur les réseaux sociaux.
En Libye, le gouvernement lutte pour mettre fin à l’augmentation des prix de la semoule et de l’huile.
En Irak, les prix de la semoule, de l’huile et du riz ont flammé de façon extravagante, ce qui a poussé les autorités à interpeller les commerçants pour lutter contre le monopole des marchandises.
Au Maroc, le gouvernement a signalé que «96,2% des familles se plaignent de l’augmentation des prix des marchandises par rapport à l’an dernier».
Au Soudan, le prix du carburant a flambé, causant la chute de la monnaie locale.
Les citoyens dénoncent sur les réseaux sociaux
La population s’est déchaînée sur les réseaux sociaux, se plaignant de la situation économique difficile, et racontant leurs vécus.
Mohamed Ramzi avait écrit : «Inviter des amis à diner te coutera un téléviseur de moyenne dimension», portant la guerre ukraino-russe pour responsable de la situation.
علمني الغلاء ألا أفرح بمال يأتيني،
ولا أحزن على مال فقدته،
وأن الادخار لا جدوى منه
تبتاع عرض الصابون ثلاث قطع لتوفر ثلاثة جنيهات،
ثم تدفع خمسمائة جنيه في فاتورة الكهرباء بعد ساعة
ولرب عزومة لبعض أقاربك تكلفك ثمن جهاز تلفزيون متوسط الحجم— Mحmd Ramزy (@MohamadRamzy74) March 28, 2022
Un autre espéra que les prix des dates n’augmenteront pas, rappelant aux commerçants que «les palmiers ne poussent pas en Ukraine».
Ahmed Farahat avait raconté son vécu, en signalant «qu’il vivait près du marché, et par rapport à l’an dernier, le mouvement des passeurs a remarquablement baissé, et le marché est constamment théâtre de conflits entre acheteurs se plaignants des prix élevés et des marchands qui ne peuvent rien faire».
بما اني ساكن في سوق، فأي تغييرات بتبان في حركة الشارع بوضوح..
الأسبوعين اللي قبل رمضان من زمان الشارع عندنا محدش بيعرف يمشي فيه..
حاليا وقبل 10 أيام الحركة ضعيفة، أقل من الأيام العادية كمان، والناس كلها ماشية تحسبن، وخناقات مع البياعين على الأسعار وشغلانة.— Ahmed Farahat (@AFarahat_Writer) March 23, 2022
Et alors que certains avaient signalé que «c’était le Ramadan le plus difficile pour les citoyens», d’autres se sont demandé «comment les pauvres allaient faire pour survivre?».
Plusieurs avaient également demandé le soutien du gouvernement, et espéraient que cette crise finisse par passer.