Des mesures sécuritaires renforcées ont été mises en place à l’occasion du début des consultations parlementaires libanaises pour nommer le Premier ministre, jeudi, au palais présidentiel de Baabda, rapporte la correspondante d’Anadolu.
Selon les médias locaux, l’ancien ministre de l’Éducation dans le gouvernement Najib Mikati, Hassan Diab est pressenti pour occuper le poste de Premier ministre et aura, ainsi, la tâche de former un nouveau gouvernement libanais capable d’assurer la sortie de la crise.
Il est à noter que le Président de la République, Michel Aoun s’est entretenu avec le chef du gouvernement intérimaire, Saad Hariri, pendant un quart d’heure avant le début des consultations.
En effet, le Liban est, depuis le 17 octobre, le théâtre de manifestations populaires sans précédent, qui ont démarré sur fond de revendications pour une meilleure qualité de vie et des demandes de départ de l’élite politique sans exception, à la suite de la crise économique et financière actuelle.
Les troubles ont forcé le Premier ministre, Saad Hariri, à démissionner le 29 octobre, sans aucun progrès sur la conclusion d’un accord sur un nouveau gouvernement capable de gérer la situation politique et économique dans un pays qui connaît la pire crise économique depuis la guerre civile de 1975-1990.
Alors que les manifestants réclament la formation d’un gouvernement de technocrates, le Hezbollah appelle à la formation d’un gouvernement politisés composé de spécialistes et d’hommes politiques.
