Des violences sont en cours sur la place de la République à Paris où passe le cortège de manifestants contre la réforme des retraites ce jeudi, selon les médias locaux.
La préfecture de police annonce sur les réseaux sociaux, avoir procédé à 71 interpellations et 9350 contrôles préventifs.
Des gendarmes ont été pris à partie à proximité de la place de la République et ont été forcés de se retrancher dans un hall d’immeuble pour se protéger des projectiles d’après la chaîne d’informations BFMTV qui fait également état de plusieurs centaines d’individus cagoulés, venus pour se livrer à des violences.
Plusieurs vitrines ont été brisées, et un engin de chantier dégradé puis incendié et le black block (manifestants violents vêtus de noir) très redouté s’est constitué au cœur du cortège.
La situation est également tendue à Nantes (nord-ouest) et Bordeaux (Centre ouest) où des violences émaillent le cortège depuis le début de l’après-midi, toujours selon la même source.
Si les syndicats et manifestants avaient annoncé une journée noire ce jeudi, le mouvement va finalement se poursuivre.
La RATP a annoncé la reconduction du mouvement à minima jusqu’à lundi inclus, tandis que Philippe Martinez, à la tête de la CGT, a annoncé en conférence de presse que le mouvement « ne s’arrêtera pas » ce jeudi soir comme initialement prévu.
Du côté d’Air France, 30% des vols seront également annulés vendredi, comme c’était déjà le cas ce jeudi.
Le premier ministre Édouard Philippe doit s’exprimer en milieu de semaine prochaine pour expliciter les contours exacts de cette réforme des retraites, très contestée en raison de la suppression des régimes spéciaux au profit d’un régime universel.
