L’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, a affirmé, lundi, que «la mort de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh était aussi terrifiante que la mort des sept journalistes en Ukraine».
L’agence de presse qatarie (QNA) indiqua que «lors du discours prononcé lundi, au Forum économique mondiale de Davos, en Allemagne, l’émir du pays signala que Shireen Abu Akleh a été tuée en Palestine et privée de son droit à avoir des funérailles dignes d’un mort».
Il rappela que «18 autres journalistes avaient été tués en Palestine, depuis l’an 2000» et indiqua : «Il ne faut pas que nous pardonnons cette quantité de violations, ni la double polarité des valeurs de l’être humain, qui est adoptée selon l’appartenance».
Il estima aussi que «la Palestine était une plaie ouverte depuis la fondation des Nations unies», laissant comprendre que cette dernière n’avait pas traité ce dossier comme il se doit.
L’émir avait aussi parlé du dossier afghan et affirma que «son pays se mobilisait pour maintenir la stabilité au pays», et signala également au sujet du dossier nucléaire iranien que «Doha faisait de son mieux pour inciter les différentes parties à relancer l’accord».
Il avait également évoqué la guerre en Ukraine, et avait précisé que «son pays contactait les parties de la crise et qu’elle était disponible à fournir des efforts pour aboutir à une résolution pacifique».
