Le Qatar a condamné, dans les termes les plus forts, jeudi, le meurtre de la Palestinienne, Ghofran Warasinah, par l’armée israélienne, en Cisjordanie.
Le ministère palestinien de la Santé avait déclaré, mercredi, dans un communiqué, que la jeune femme, Ghofran, « était tombée en martyre après avoir été touchée par une balle tirée par les soldats de l’occupation près d’Al-Arroub (camp) au nord d’Hébron ».
Le ministère a ajouté que la balle « a transpercé la poitrine de la jeune femme du côté gauche, et est sortie du côté droit », tandis que l’armée israélienne a accusé, via communiqué, la défunte Palestinienne d’avoir tenté de mener une « opération à l’arme blanche ». «
Le ministère qatari des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué « ce crime odieux représente un nouveau maillon dans la série de crimes horribles et répétés de l’occupation contre le peuple palestinien sans défense ».
La Diplomatiet qatarie a également souligné la nécessité de « mener une enquête transparente et crédible sur ce crime odieux et de traduire les auteurs en justice ».
D’après le même communiqué, la diplomatie qatarie a appelé la communauté internationale à « prendre des mesures urgentes pour empêcher les autorités d’occupation de commettre de nouvelles violations de la liberté d’expression et d’information, et à prendre toutes les mesures pour mettre fin à la violence contre les Palestiniens et les travailleurs des médias et les protéger ».
« Le droit international humanitaire considère généralement les journalistes, les professionnels des médias et les personnes qui effectuent des missions professionnelles dangereuses dans les zones de conflit armé comme des civils, et qu’ils doivent être respectés et protégés », a déclaré le ministère, selon la même source.
La jeune femme, Ghofran est diplômée du département des médias de l’Université d’Hébron et journaliste travaillant pour des radio locales.
Le ministère qatari des Affaires étrangères a réitéré la position constante du Qatar en faveur de la cause palestinienne et les droits légitimes du peuple palestinien frère, et l’établissement de son État indépendant aux frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
