«Les Emirats arabes unis refusent de libérer des détenues d’opinion dont la peine a été purgée», dénoncent des activistes

Courrier arabe

Des activistes humanitaires ont signalé que «les autorités émiraties refusaient de libérer des détenues d’opinion, malgré que leur peine de condamnation ait été purgée depuis longtemps».

Le compte Twitter UAE_HumanRights a indiqué : «Les autorités, aux Emirats arabes unis (EAU), refusent de libérer la prisonnière Meryem al-Balouchi, malgré que sa peine ait été purgée en novembre 2020».

Il ajouta : «Les autorités refusent aussi de libérer Amina al-Abdouli et plusieurs autres détenus politiques ayant purgé leur peine de prison».

Libération sous conditions

Dès lors des sources affirmèrent, samedi, au journal Arabi 21, que «ces dernières années, les autorités avaient placé des conditions pour autoriser la libération des détenus».

«Pour sortir de prison, les détenus devront signer des documents pour reconnaître qu’ils renoncent à leurs idées, malgré les années qu’ils ont passé derrière les barreaux», avaient-elles indiqué.

En mars dernier, l’ICFUAE (International Campaign for Freedom in the United Arab Emirates) signala que «Meriem Balouchi avait tenté de se suicider, après que son état psychologique s’est dégradé, à cause des menaces qui lui furent lancées les forces de l’ordre».

«Les forces de l’ordre ont demandé à al-Balouchi de présenter des aveux, pour les diffuser sur la télé, lui expliquant que si elle refusait, elle sera accusée pour autre affaire, sa santé s’est dégradée et elle s’est coupée les veines», avait détaillé l’ICFUAE.

De sa part, le site émirati, 71, a déclaré qu’«al-Balouchi a été violement oppressée, notamment après avoir divulgué des lettres depuis sa prison, affirmant qu’elle a été torturée et qu’elle a perdu la vue au niveau de son œil gauche, et que les autorités refusent de lui présenter le traitement».

Il avait dénoncé des violations dangereuses, qui augmentent encore plus l’inquiétude populaire concernant la situation des détenus d’opinion, notamment à l’ombre de la propagation du coronavirus.

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