L’ONU a annoncé, mercredi, que son plan de réponse humanitaire dans les territoires palestiniens occupés pour l’année 2022, en cours, n’était couvert qu’à hauteur de 26% d’un total de 510 millions de dollars.
C’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue par le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric, au siège permanent de l’organisation internationale à New York, selon le correspondant de l’Agence Anadolu.
« Le plan de réponse humanitaire pour l’année 2022 pour les territoires palestiniens occupés nécessite 510 millions de dollars, et jusqu’à présent, il est seulement financé à 26%, soit environ 136 millions de dollars (avec un déficit de 374 millions) », a déclaré Dujarric.
A propos des derniers développements survenus dans la Bande de Gaza, il a déclaré que « le point de passage d’Erez (Beit Hanoun) est ouvert aux piétons, alors que le point de passage de Kerem Shalom, seul point de passage commercial avec la Bande de Gaza a été aussi ouvert pour l’acheminement des marchandises et ce, pour le deuxième jour consécutif ».
Et le responsable onusien de poursuivre que le transfert des patients palestiniens se poursuit à son tour, quatre enfants grièvement blessés lors de la récente escalade ayant été transférés vers des hôpitaux à Jérusalem et en Cisjordanie.
Dimanche soir, un accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Jihad islamique, avec la médiation de l’Égypte, est entré en vigueur dans la Bande de Gaza, après une escalade militaire de trois jours.
Au moins 46 Palestiniens ont été tués, dont 15 enfants et quatre femmes, et plus de 360 autres blessés lors de l’offensive israélienne, selon le dernier bilan du ministère palestinien de la santé.
Plus de deux millions de personnes souffrent de conditions de vie extrêmement précaires dans ce territoire palestinien soumis à un blocus israélien qui se poursuit depuis près de 15 ans. Israël a imposé un blocus à Gaza en 2006, après la victoire du mouvement Hamas aux élections législatives.
